samedi 3 septembre 2016

Les Cahiers de Garlaban - XXV

C'est le 27 février 1997 que paraissait le recueil Les interstices sont innombrables de Michel Capmal. Les familiers de ce blog le connaissent puisque nous avons déjà rendu compte de son livre Nous avons perdu les hautes terres, notre errance est infinie et qu'il y a également signé plusieurs chroniques dont la dernière il y a un peu plus d'un an L'écart, l'éclair. Comme Guy Knerr, Michel Capmal avait été rencontré sur le territoire de La Goutte d'Or et c'est d'ailleurs un autre artiste du quartier Jean-Claude Couillard, découvert par l'intermédiaire de Cathy Bion, qui avait illustré Les interstices sont innombrables.


Voici ce que nous écrivions en quatrième de couverture :

Avec ce qu'il considère lui-même comme des fragments - "prélevés à un grand courant impersonnel" - Michel Capmal poursuit dans ce deuxième recueil des préoccupations pour lui essentielles ; autrement dit la quête d'une vérité intérieure. Exigeant vis-à-vis du langage, respectueux au plus au point de la Poésie, il continue ainsi, comme il l'avait déjà tenté dans "En ce lieu même", de nous rapprocher du mystère qui habite ce monde. Ses poèmes, courts, denses, qui, volontairement, se refusent à toute signification immédiate, nous indiquent ces innombrables interstices d'où survient "la justesse de l'instant" et se découvrent le  "ciel du dedans" ou "le visage ignoré / avec lequel nous vivons".


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire