tag:blogger.com,1999:blog-54363925840492241162024-03-19T11:38:27.395+01:00L'oiseau de feu du GarlabanJean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.comBlogger432125tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-63195594112756931722024-02-22T10:30:00.000+01:002024-02-22T10:30:02.535+01:00Les Allées du silence de Monique Marta<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large;">Monique Marta est une amie de ce blog qui a présenté à plusieurs reprises <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2017/11/ombre-et-lumiere.html">sa revue<i> Vocatif</i></a>, <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2020/04/les-poemes-de-monique-marta.html">sa poésie</a> ainsi que <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2022/03/la-reine-de-saba-un-itineraire-spirituel.html">ses essais</a>. Elle vient de faire paraître un nouveau livre intitulé <i>Les Allées du silence</i> que nous avons particulièrement apprécié.</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHSwRzz72uUg2O67iw9BMdmngOOJUy_VwAJrE6zr1xQ6yJQX1N6oAC-WX0xzFQxrMuaY4sf9ih9xmSnBA-QjUHSN90tP_Vugc0A_AUKjSAePP_x8i1Kj0BbdGf0WtWOLM4vM8oqajpghzvCl0Z3Mxf4rgQVORaqZC4ejQtpOW0wqQ0kK7jGkgZF9hiQqY5/s4593/ADS%20-%20MM.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4593" data-original-width="3375" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHSwRzz72uUg2O67iw9BMdmngOOJUy_VwAJrE6zr1xQ6yJQX1N6oAC-WX0xzFQxrMuaY4sf9ih9xmSnBA-QjUHSN90tP_Vugc0A_AUKjSAePP_x8i1Kj0BbdGf0WtWOLM4vM8oqajpghzvCl0Z3Mxf4rgQVORaqZC4ejQtpOW0wqQ0kK7jGkgZF9hiQqY5/w294-h400/ADS%20-%20MM.jpg" width="294" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Dans le préambule l'auteure nous indique son intention : "J'aimerais que ce petit livre soit, pour le lecteur, un compagnon de promenade ou de retraite". Ce compagnon bien évidemment doit l'amener à trouver les allées du silence et cela dans un but précis. "Car c'est au sein du silence que se perçoit le bruit le plus infime : celui du battement des cœurs." conclut Monique Marta dans ces quelques lignes d'ouverture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Suit une préface de Chantal Danjou qui nous prépare à nous mettre dans les pas de l'auteure. " Il s'agit tout de même d'un sacré défi que de parler de silence dans notre monde où le bruit se révèle être un véritable fléau" note-t-elle. Et après avoir accompagné Monique Marta dans toutes les allées qu'elle a explorées pour nous, elle lui pose cette ultime question : "Faire silence permet-il de "voir au-delà"? ".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">A notre tour maintenant de faire notre miel de silence avec cette suite de textes en prose de différentes longueurs mais tous assez courts et reliés par une même sérénité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Silence et solitude, silence et obscurité, silence et création, silence et inspiration, sont quelques uns des thèmes abordés. Monique Marta a pris soin de mettre en sous-titre "Poésie" sur la couverture de son livre. Ce n'est pas un essai impersonnel qu'elle nous livre. Les nombreuses références, à la fois à des auteurs classiques et à des poètes contemporains, collent à son expérience personnelle. Je pense en particulier à Jean Digot qu'elle a connu à Rodez où il animait les <i>Journées internationales de poésie</i> et qu'elle cite plusieurs fois. La part autobiographique est très importante dans ses pages, elle nous conduit aussi bien en Polynésie où Monique Marta a assisté à des cérémonies traditionnelles, qu'à Nice où elle a longtemps vécu, que dans le petit village des Alpes-de-Haute-Provence où elle réside aujourd'hui. Les allées du silence ont été véritablement expérimentées et dans des configurations très diverses. C'est ce qui donne toute sa force à cet ouvrage et lui permet d'atteindre son but. On le refermera en sachant par exemple comment trouver notre source intérieure d'où pourra jaillir la lumière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Complément :</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="http://www.editions-unicite.fr/index.php">Le site de l'éditeur où trouver le livre.<br /></a></span></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-13597705031577056522024-01-27T12:32:00.000+01:002024-01-27T12:32:17.760+01:002024 : Année Frédéric Mistral<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: black; font-family: Calibri, Helvetica, sans-serif;">Après
l'année Jean Giono, après l'année Albert Camus, la Région Sud (anciennement Provence-Alpes-Côte d'Azur) a décidé
que l'année 2024 serait l'année Frédéric Mistral. Cet hommage au grand
poète provençal qui reçu le prix Nobel de littérature en 1904,
correspond au 110e anniversaire de sa naissance, au 170e anniversaire de
la fondation du Félibrige que Mistral avait créé pour maintenir et
défendre la langue et la culture provençale, enfin au 160e anniversaire
de la première représentation à Paris de <i>Mireille</i>, l'opéra de Gounod d'après son grand poème épique <i>Mirèio</i>.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: black; font-family: Calibri, Helvetica, sans-serif;">L'occasion m'est ainsi donnée de présenter ici mon livre intitulé <i>Boulevard Frédéric Mistral</i>, illustré de dessins du peintre Tony Fontana qui a paru à la fin de l'année dernière.</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmzvJPxJHV8TxMdjuoVTP0Xq1NgVM9Gn9rXWK35DzlTJJDaAKZiKC0fy21_qRSZ7GoALOIcCFnT6i5-mf9S8mkOJRARLjLJ06Ixy4vmKcC7tYoEQHA310-6b7RCuuD-5Wq3HHdiiISxzTeDOXF33qucfKi2qqIhhZjVm52oQ7WyOV8SCLw011wK_0uyCeg/s4704/CouvBFM.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4704" data-original-width="2991" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmzvJPxJHV8TxMdjuoVTP0Xq1NgVM9Gn9rXWK35DzlTJJDaAKZiKC0fy21_qRSZ7GoALOIcCFnT6i5-mf9S8mkOJRARLjLJ06Ixy4vmKcC7tYoEQHA310-6b7RCuuD-5Wq3HHdiiISxzTeDOXF33qucfKi2qqIhhZjVm52oQ7WyOV8SCLw011wK_0uyCeg/w254-h400/CouvBFM.jpg" width="254" /></a></span></div><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;">En voici le texte d'introduction :</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><i>Il existe sur les hauteurs de la ville d'Hyères, au bord de la Méditerranée, un boulevard qui porte le nom du grand poète provençal Frédéric Mistral. Avec le peintre Tony Fontana, nous avons plaisir à nous y promener.<br />La première partie de ce livre voudrait partager avec le lecteur par les mots du poète et les traits de l'artiste le bonheur que nous avons ressenti à parcourir cette voie périphérique de la cité.<br />Peu à peu, à mesure que nous la découvrions dans sa géographie, une question m'est venue concernant le lien que tout amoureux de la Provence pouvait entretenir avec Frédéric Mistral et ce qu'il représentait. Il s'agissait alors de cheminer sur son boulevard Frédéric Mistral personnel et de dire ce que nous y avions découvert et ce qu'il nous avait apporté.<br />C'est ce que j'ai tenté de faire dans une deuxième partie.</i></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Compléments :</b></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="https://www.amazon.fr/Boulevard-Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Mistral-Jean-Luc-Pouliquen/dp/B0CFD2LRDR">Pour se procurer le livre.</a></span><br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/amazon/review/1956349-le-boulevard-frederic-mistral-de-jean-luc-pouliquen">Un article d'André Lombard.<br /></a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: black; font-family: Calibri, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: black; font-family: Calibri, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></span></div><p> </p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-41973452959607838872023-12-16T00:00:00.009+01:002023-12-16T00:00:00.151+01:00Poème pour Nicole<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Je ne voudrais pas terminer l'année sans avoir une pensée pour Nicole Drano qui nous a quittés au mois de juin dernier. Avec Georges, son mari, elle formait <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2010/10/nicole-et-georges-drano-un-couple-de.html">un couple de poètes</a> à l'action exemplaire pour donner à la poésie toute sa place dans le monde contemporain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Depuis 1998 où j'ai fait sa connaissance avec Georges lors du festival <i>Voix de la Méditerranée</i> à Lodève, c'est une multitude de souvenirs qui me revient et qui passe aussi par Sète et Frontignan. Là, j'ai été à plusieurs reprises, généreusement et avec beaucoup de chaleur, accueilli dans la demeure des deux poètes où Nicole mettait le meilleur soin pour que ses hôtes s'y trouvent chez eux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Sa disparition a causé une grande émotion parmi tous ceux qui appréciaient sa délicatesse, son amitié et l'originalité de son œuvre poétique toute entière traversée par sa grande sensibilité. Georges bien sûr plus qu'un autre pouvait ressentir la douleur de cette perte et aussi l'exprimer. C'est ce qu'il a fait dans son recueil <i>Le poème que je t'écris</i> paru en juillet dernier.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEYcMW0lwmo8CiQs5T1uHX8PaYMI9BH7-YnU0tULALJ0tXUOKMp1NUt8gzM2xjJDklRhdGiayTCkgksNTXu-iIZxXiY0aF9R7PYQEnka1tdUQXSPqeYAJWe28L7z5bJMwfBiwExsYL3Avtl9x9whMxUbGESMwDc5gc4D0xQlEcdvWrkzBnv8Ejr_YVS1qy/s4779/GD.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4779" data-original-width="3231" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEYcMW0lwmo8CiQs5T1uHX8PaYMI9BH7-YnU0tULALJ0tXUOKMp1NUt8gzM2xjJDklRhdGiayTCkgksNTXu-iIZxXiY0aF9R7PYQEnka1tdUQXSPqeYAJWe28L7z5bJMwfBiwExsYL3Avtl9x9whMxUbGESMwDc5gc4D0xQlEcdvWrkzBnv8Ejr_YVS1qy/w270-h400/GD.jpg" width="270" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Dans l'avant-propos, Thierry Renard, directeur de la collection <i>Noces </i>qui accueille le livre, rappelle que l'engagement de Nicole et Georges a largement débordé du cadre de la poésie. Ainsi tous les deux se sont impliqués dans les années soixante-dix dans la défense des marais salants de Guérande et de 1999 à 2007 ils ont participé à des missions humanitaires au Burkina Faso.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Pour la poésie, il rappelle également qu'avec leur association "Humanisme et Culture", ils ont invité plus de deux cents poètes de toutes nationalités à intervenir dans des lectures publiques. Je me souviens personnellement de ces rencontres organisées sous le titre générique <i>A la santé des poètes</i> qu'accompagnait la publication d'un <i>Carnet des Lierles</i> qui était une manière de les fixer et de les prolonger. J'avais rendu compte dans ce blog du carnet spécial édité à l'occasion de la <a href="https://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2011/11/poesie-de-la-vigne-et-du-vin.html">centième</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Thierry Renard cite aussi quelques titres de recueils de Nicole : <i>Arbres</i>, <i>... S'il n'y avait pas d'herbe / si la poésie n'existait plus ...</i>, <i>Délicatesse et gravité</i>. J'ai gardé précieusement pour ma part <i>Chant du barrage de la Sirba</i>, présenté par Joachim Kaboré Drano et inspiré par une de ses missions humanitaires au Burkina, que Nicole m'a dédicacé ainsi : " ce sont ces rythmes et ces battements de mots qui m'ont envahie, pas de route pas de sentiers ni chemins, quelques mots sur la piste de poussières".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Mais il est grand temps de donner la parole à Georges. Son livre est rythmé en trois parties respectivement intitulées : <i>Pour te rejoindre</i>, <i>Jours ouverts</i> et <i>Tout recommence</i>. Par une écriture resserrée au lyrisme contenu nous suivons le poète dans ce que la perte de l'être aimé peut lui faire éprouver et ressentir. L'expérience est rude, tant les complicités étaient nombreuses. Cependant derrière les questions que toute mort fait surgir, demeure le pouvoir des mots et de la poésie qui fait dire à Georges : "<i> Que faire pour savoir / où nous en sommes / Sinon inventer une autre langue / où absent se dirait être</i> ".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Complément :</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><a href="https://larumeurlibre.fr/catalogue/collections_la_rumeur_libre/noces/le_poeme_que_je_t_ecris_drano_georges">- Le livre sur le site de l'éditeur.<br /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span> <br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-13371015949814219732023-11-18T00:00:00.078+01:002023-11-18T00:00:00.151+01:00Un poème d'Anne Bihoreau<p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><span style="font-size: x-large;"> <i><span style="color: #4c1130;"> A l'horizon</span></i></span><br /><p></p><p style="text-align: left;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="515" data-original-width="916" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuZTbaGjHGiQddzRc2mPs7Vg06EAJnt5rZ2zZ4Q1EtKriuCAY5Mdc20vdMbkNvtqaK8NS5_IhTr4UzgrHT04knMEBwe5QbRmbG0Zcsj-ahXyFjBr3lgLkCGbUExicCwc0pkwC9M_-3YJ8CDs0z0lVV0cYIDVFjyRuPI71nRpSdw-x_ObxTcVx34tfdTCxf/w400-h225/Photo%20Horizon.jpg" width="400" /> <br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Là
où finit la terre</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Là
où commence le ciel</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>une
trouée d’air</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i>« Il
habite ses glacis</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i>jusqu’à
cette cassure</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i>où
le ciel s’interrompt »</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"> <span><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i>Jean
Laude</i></span></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Là
où finit la terre</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Là
où commence le ciel</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>j’habite
ce peut-être</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>cette
faille de l’être</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>l’horizon</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>la
frontière du jour</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>au-devant
de soi-même</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>L’horizon</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>l’onde
de matière</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>la
chambre du poète</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Un
pas en avant</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Un
pas en arrière</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Il
n’y a de frontières</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>qu’en
moi-même</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>les
mots tombent dans l’escarcelle</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>Seule
m’appartient</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>l’avancée
que je fais</i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i>à
la lisière du réel.</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i> </i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"> <span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: large;"><i><b>Anne
Bihoreau</b></i></span></span></span></p>
<p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.24cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: #4c1130;"> <span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i>St
Malo, le 07/02/23</i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.24cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i> </i></span></span></span></p><p align="CENTER" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 6.24cm; orphans: 2; widows: 2;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i>* <br /></i></span></span></span></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 8.34cm; text-align: left;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><i> <br /></i></span></span></span></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 8.34cm; text-align: left;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Centaur, serif;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg48cbApBVXx1t2FxTEhXgZ9AD5vjozwNzHzDDxU7Pg9rTUZwc-E7LIAWRIEbYXwbqem9kR1Nc9VctJQ-MpDT9UJUFo4fr334VZOHU4rkso1oPCeXg5pYN4wIwMoMAu4v6wJNn77E1GSJJe24fPpV8ssVjZYCw2U1-U-B0D6TFrFwlZV0pCPMkcUH121Idb/s644/Photo%20A.%20Bihoreau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="644" data-original-width="535" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg48cbApBVXx1t2FxTEhXgZ9AD5vjozwNzHzDDxU7Pg9rTUZwc-E7LIAWRIEbYXwbqem9kR1Nc9VctJQ-MpDT9UJUFo4fr334VZOHU4rkso1oPCeXg5pYN4wIwMoMAu4v6wJNn77E1GSJJe24fPpV8ssVjZYCw2U1-U-B0D6TFrFwlZV0pCPMkcUH121Idb/w166-h200/Photo%20A.%20Bihoreau.jpg" width="166" /></a></span></span></span></div><p></p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 8.34cm; text-align: left;">
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Anne Bihoreau </b>est une
femme immergée dans le tissu du monde au pied du littoral breton
qui tente de capter le réel pour écrire dans l’intervalle.</i></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i>Poétique
des éléments, tel est son ancrage en poésie…</i></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i>L’attrait
solaire, la lumière, l’impact de la mer, du rivage dans les
sphères de l’imaginaire, les cimetières de bateaux, le bruit du
vent, la trouée de l’air, l’envol migratoire, mais aussi les
étendues boréales, le vent du désir, l’éros sont autant
d’éléments d’exploration et le thème des recueils :
« </i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Tournesols </b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i>»,
« </i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Eaux-Fortes</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i> »
dont certains sont inédits : « </i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Boréales</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i> »,
</i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>« A
fleur de mer</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i> »,
« </i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Alphabet
amoureux du poète</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i> ».
</i></span>
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Amie
de « la Tour du vent » à St Malo (35)</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i>
depuis 1990 elle fut publiée dans la revue « <a href="https://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2015/02/saint-malo-en-poesie-iii.html">Avel IX</a> »
de 1991 à 2013 autour de <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2012/03/le-souvenir-de-theophile-briant.html">Théophile Briand</a> ainsi que dans la revue
« Bulles du Cercle poétique du Ternois » (62), et la
rubrique « En musardant » de l’Abeille du Ternois de
1993 à 2009. Elle fut reçue en 1995 à la Maison des poètes et des
écrivains à St Malo. </i></span>
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i>En
lien régulier avec les</i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>
« Amis de</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i>
</i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i><b>Gaston
Bachelard</b></i></span><span style="color: #4c1130; font-family: Centaur, serif; font-size: medium;"><i> »,
elle fut invitée comme poète au Centre culturel international de
Cerisy-la-Salle (50) en 2012 au Colloque « Bachelard :
Science, Poésie, une nouvelle éthique » et est publiée
couramment dans leur Bulletin annuel depuis 2006 sur les thèmes
suivants : la mer, le désir, du féminin, les fragments du
réel.</i></span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 2.5cm; orphans: 2; widows: 2;">
<span style="color: black;"> </span>
</p> <br /></div><p></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-31054853332236251662023-10-14T11:25:00.000+02:002023-10-14T11:25:43.708+02:00Un film de Patrick La Vau sur Bernard Manciet<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il y a un peu plus de dix ans, en janvier 2013, je présentais dans ce blog <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2013/01/entre-gascogne-et-provence.html">le livre d'entretiens </a>que j'avais réalisé avec Serge Bec et Bernard Manciet. Les années ont passé. Après Bernard Manciet disparu en 2005, <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2021/04/adieu-serge.html">Serge Bec nous a quittés en 2021</a>. Tous les deux nous manquent beaucoup. Ceux qui les ont connus continuent au fil des ans à entretenir leur souvenir et faire découvrir aux générations plus jeunes leur œuvre forte et marquante. Certains moments s'y prêtent plus particulièrement, ainsi du centenaire de la naissance de Bernard Manciet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;">À cette occasion Patrick La Vau vient de réaliser un très beau film sur le poète gascon. Il n'en est pas à son premier puisqu'il a déjà à son actif une quarantaine de réalisations toutes dédiées à des figures de la culture occitane représentatives d'un monde qu'il a à cœur de faire connaître et de défendre. C'est ainsi qu'il a déjà filmé par exemple un métayer gemmeur des Landes, des joueurs de vieille, le rugbyman François Moncla ou encore le poète Max Lafargue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;">Pour Bernard Manciet, le défi était d'être à la hauteur du personnage, de mettre en valeur ce "monstre d'originalité" comme disait de lui René Nelli. Et le défi a été magistralement relevé.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTR01xl25FSIHIHiPeUp9YxLrw7WRKYn2D5_xBse6vmoHAV4bkGZz8VrXHmVfqHLnB-GKClZijKKcBczzfwInp9r9yj647ydWzY95WhcXGzI6qiE_P7wU9h7hSee1dvV3GwM6FWL9rvC9siX3o51MNTGjNwq5WnLUkok9r8-xW15lAJENF99PSkWsD9U_o/s4542/B%20Manciet%20le%20film.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4542" data-original-width="3110" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTR01xl25FSIHIHiPeUp9YxLrw7WRKYn2D5_xBse6vmoHAV4bkGZz8VrXHmVfqHLnB-GKClZijKKcBczzfwInp9r9yj647ydWzY95WhcXGzI6qiE_P7wU9h7hSee1dvV3GwM6FWL9rvC9siX3o51MNTGjNwq5WnLUkok9r8-xW15lAJENF99PSkWsD9U_o/w274-h400/B%20Manciet%20le%20film.jpg" width="274" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;">Par une réalisation soignée, de très belles images, un montage qui nous tient en haleine, Patrick La Vau nous entraîne en 52 minutes, dans l'univers baroque de Bernard Manciet.</span><span style="font-size: large;"> Il donne des éléments
biographiques sans être didactique et ennuyeux. Il fait entrer dans
l'œuvre par petites touches et de différentes manières : lectures de
poèmes, commentaires de l'auteur, extrait de récital, illustrations graphiques, complétées par une analyse à la fois fine et chaleureuse de Jean-Pierre Tardif. Rappelons que ce dernier <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2023/06/joan-peire-tardiu-dans-la-collection-po.html">dont nous avons parlé récemment</a> a été le collaborateur le plus proche de Bernard Manciet au sein de la revue <i>OC </i>avant d'en devenir lui-même le rédacteur en chef<i>. </i>Il en avait d'ailleurs <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2010/05/histoire-doc-i.html">raconté l'histoire dans ce blog</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Ce que j'ai ressenti comme poète, c'est que Bernard Manciet
et son œuvre continuent de nous questionner, de nous stimuler dans
notre propre recherche et particulièrement sur l'usage que nous faisons de la langue. Le titre donné au film est d'ailleurs explicite à ce sujet :<i> Un d</i></span><i><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;">í</span></i><span style="font-size: large;"><i>der de huec / Un dire de feu</i>. C'est un documentaire qui ouvre sur le présent, le bouscule, il n'embaume pas un auteur pour le faire bien sagement entrer dans le
panthéon des grands hommes de l'Occitanie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La bande-annonce devrait suffire à nous en convaincre : </span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/jHrRe4Uhr7E" width="320" youtube-src-id="jHrRe4Uhr7E"></iframe></div><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Compléments :<br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;">- Pour contacter le réalisateur : lavaupatric@gmail.com<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;">- <a href="https://www.lavaupatric.com/">Le site de Patrick La Vau.</a> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: large;"><br /></span></p>
<p style="text-align: justify;">
</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span> <br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-76253143828104775062023-09-12T00:00:00.006+02:002023-09-12T00:00:00.153+02:00En souvenir d'Andrée Appercelle<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il y a tout juste un an, Andrée Appercelle nous quittait. Elle était dans sa 97ème année. Je voudrais aujourd'hui lui rendre hommage en évoquant la séquence où je l'ai fréquentée et dire le souvenir merveilleux que j'en ai gardé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">J'ai rencontré Andrée Appercelle à Lodève lors du Festival <i>Voix de la Méditerranée</i> qui s'y est tenu de 1998 à 2009. <span style="font-family: Times New Roman, serif;">À l'époque, je demandais systématiquement aux poètes qui avaient été en âge de le connaître lorsqu'il écrivait ses livres de poétique, si ils avaient été en contact avec Gaston Bachelard et ce fut le cas pour Andrée Appercelle.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMeViPaAiOAImdAA8UPTir4BasjVgvN7PQYWuIhhtnj9tG3pjMlfhxJ8PE8QtA1Oh1csmj0Jw6xl18f_KxGtn7Rk0OzCzcYZQVTtmeZQm2U6ZAeTjOcivA-zsOmHdNreJQISbfa0ZEqGIP-gz7lC2mqKTGd80DJnYehrJyMnus7ABv_GvZwMr8f7TFCRKy/s4257/AA3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4257" data-original-width="3435" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMeViPaAiOAImdAA8UPTir4BasjVgvN7PQYWuIhhtnj9tG3pjMlfhxJ8PE8QtA1Oh1csmj0Jw6xl18f_KxGtn7Rk0OzCzcYZQVTtmeZQm2U6ZAeTjOcivA-zsOmHdNreJQISbfa0ZEqGIP-gz7lC2mqKTGd80DJnYehrJyMnus7ABv_GvZwMr8f7TFCRKy/w323-h400/AA3.jpg" width="323" /></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> </span></span></span></span></div><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"></span></span></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Elle avait correspondu avec le philosophe entre 1953 et 1960, était allée lui rendre visite à son domicile parisien situé au pied de la Montagne Sainte-Geneviève et avait noué avec lui une relation tout autant poétique qu'affectueuse.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Avec le soutien de l'Association des Amis de Gaston Bachelard, nous avons pu alors envisager la parution des lettres qu'elle avait reçues de lui, complétée par une évocation d'Andrée Appercelle de ce qu'elle appelait des "Rencontres-Bonheur".</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Elle concluait ainsi : "Je me souviens : Gaston Bachelard et son foulard rouge, sa barbe de neige, son sourire indulgent ; modeste artisan devant son bureau, luttant pour arriver au terme de tout ce que son esprit désirait transcrire. Cinquante ans en arrière, avec tout ce qui a défilé dans ma vie, je mesure la chance de l'avoir rencontré. J'essaye de me souvenir de sa voix, de son accent. Gaston Bachelard était un être de soleil, de flamme douce. Ce mot soleil, je l'écris souvent dans mes poèmes, il me révèle la passion que je mets en lui, ma flamme aussi. Merci, Monsieur Bachelard, de m'avoir enrichie, éveillée, vous que j'appelais avec élan "le Grand-Père des Poètes".</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Une des lettres était accompagnée du poème qu'André Appercelle avait dédié au philosophe. Il sera par la suite repris dans son recueil <i>Mousse et Chèvrefeuille</i>, le voici:</span></span></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i><b>L'Oiseau Bulle</b></i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Une goutte de soleil</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>chante, vibre, veille</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>dans la chambre,</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Une goutte de soleil se cambre</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>et se pose sur mes cheveux.</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Un chrysanthème d'or</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>secoue ses pétales joyeux</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>au creux de ma main,</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Un chrysanthème d'or</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>au parfum de thym.</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Une feuille de chair cueillie</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>à l'arbre de la vie</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>palpite sous la voix de la pluie,</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>s'endort sur les doigts de la nuit.</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Et je suis le sillon chaud et gourmand</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>où tombent, graines sous le vent,</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>les notes claires et gaies du chant</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>de la fleur de soleil,</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Et je suis le sillon chaud creusé</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>où se blottissent deux gouttes noires</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>luisantes comme peau de poire</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>sous lèvres de rosée,</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Et je suis le pollen</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>de la fleur de soleil</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>si de ma gorge d'homme tombe un fruit</i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>juteux et doux au cœur du petit canari.</i></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i> </i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Andrée Appercelle restera par la suite toujours fidèle à son souvenir. Quand, en 2007, a été publié mon livre <i>Gaston Bachelard ou le rêve des origines</i> qui faisait la part belle à la relation du philosophe avec les poètes, elle a organisé dans une librairie de Grenoble une rencontre pour que je puisse le présenter. </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">À plus de quatre-vingts ans elle poursuivait cette activité généreuse au service de la poésie qu'elle avait commencée dès les années cinquante.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">À cette période également elle préparait un livre qui témoignait d'une autre fidélité qu'elle avait toujours manifestée, cette fois envers les animaux.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaJoyYe5rNZ5SpEw2bp66mdeqRpn7ai5FdDOUqvzdx4kN_BzE6EcT59SpXk6y6lr2bQzD0UdobGT0sT-wZzD-RBOVtnh3FFqTsbUTQyDtHeXSt3AzSvRCkyR7zx9B0iKk-aBD68WCAwSrBcBQkGETwartVFLxjMhzQO8HV-5vHg_Tdv1Rx6iqgh67D4-S3/s4614/AA2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4614" data-original-width="3507" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaJoyYe5rNZ5SpEw2bp66mdeqRpn7ai5FdDOUqvzdx4kN_BzE6EcT59SpXk6y6lr2bQzD0UdobGT0sT-wZzD-RBOVtnh3FFqTsbUTQyDtHeXSt3AzSvRCkyR7zx9B0iKk-aBD68WCAwSrBcBQkGETwartVFLxjMhzQO8HV-5vHg_Tdv1Rx6iqgh67D4-S3/w304-h400/AA2.jpg" width="304" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Dans cet ouvrage, elle faisait parler en poèmes Judith, un macaque d'Asie qu'elle avait adoptée en 1974 dans un refuge de la S.P.A.D. de Grenoble où l'animal avait été recueilli dans un état pitoyable à la suite de mauvais traitements. Son compagnonnage avec celle qu'elle considérait comme "une petite sœur" durera 23 ans. </span></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i>Venue d'Asie</i><br /></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>je m'appelle<br /></i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>Judith</i><br /></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>rutilante<br /></i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>d'une beauté</i><br /></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>à quatre mains</i><br /></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>en un temps<br /></i></p>
<p style="line-height: 0.4cm;"><i>de coco-sucré</i></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i>où je sautais</i></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i>entre les branches</i></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i>sans me casser</i></p><p style="line-height: 0.4cm;"><i>le nez<br /></i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Complément :</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">-<a href="https://www.printempsdespoetes.com/Andree-Appercelle"> Andrée Appercelle sur le site du<i> Printemps des Poètes</i>.<br /></a></span></p><p 0.4cm="" line-height:="" style="text-align: jusQuand, en 2007, a été publié mon livre Gaston Bachelard où le rêve </span> <br /></p> <p style=;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> </span></span></p><p><span style="font-size: large;"><b><br type="_moz" /></b></span></p><p><br /></p><br /><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> </span><br /></p><p style="text-align: justify;">
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-39843477798102344862023-08-30T13:00:00.001+02:002023-08-30T13:50:59.070+02:00La mémoire vive d'André Lombard<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il y a deux ans, je rendais compte du livre d'André Lombard qui s'intitulait <i><a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2021/09/le-journal-dandre-lombard.html">Dans le miroir des jours</a></i>. En introduction de ma présentation j'avais employé ces mots : " C'est une grâce de pouvoir être ancré dans un territoire géographique et culturel qui vous apporte en continu les stimulations nécessaires pour poursuivre le chemin et tenir le cap". L'auteur m'a fait l'amitié de les reprendre en exergue de son nouveau livre, indiquant ainsi que celui-ci prolonge et enrichit le précédent.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZP6i3vhkHPfTwQp_hjoVxPMDQ42lt7IwwGoL2rTJZS7CzKQpvSKATzw1km7_qmXGDAiu-TS7pmDaAc387RXZouD8gaRu8Py2x1brcv1CejbjX8TQwXr_Owl404KAy_DYKaTAxitG0dcXig-tXJqtKDzZlgXXvtePavQPDK2U0hrSAvYiufsdxbMNgYJRd/s4710/ALPM.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4710" data-original-width="3516" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZP6i3vhkHPfTwQp_hjoVxPMDQ42lt7IwwGoL2rTJZS7CzKQpvSKATzw1km7_qmXGDAiu-TS7pmDaAc387RXZouD8gaRu8Py2x1brcv1CejbjX8TQwXr_Owl404KAy_DYKaTAxitG0dcXig-tXJqtKDzZlgXXvtePavQPDK2U0hrSAvYiufsdxbMNgYJRd/w299-h400/ALPM.jpg" width="299" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> Il précise le propos en quatrième de couverture : "Tout de suite après <i>Dans le miroir des jours</i>, sans doute ai-je donc voulu entreprendre de faire, <i>via</i> ces quelques autres textes supplémentaires, non le point pour moi-même en cours de route, mais une nouvelle halte en partage. Pour mémoire, tout simplement".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">De cette mémoire nous avons grandement besoin, à un moment où s'estompent à grande vitesse tous les repères qui permettaient un arrimage à un passé fécond et nourrissant. Par sa connaissance intime et passionnée de son "terroir" et de tous ceux qui le font et l'ont fait rayonner André Lombard nous permet cette continuité lumineuse. Il ne se contente pas de rendre compte, il est engagé dans cette mission qui est vitale pour notre présent et notre avenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Pour cela, il n'utilise pas la langue de bois. Ses admirations n'empêchent pas la critique, le débat n'est jamais clos et c'est ce qui le rend bien vivant. Ainsi par exemple de l'attitude de Jean Giono vis-à-vis du provençal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La liste est longue de tous les protagonistes qui traversent les pages de ce livre. Citons Pierre Ricou, Lucien Henry, Pierre Martel, Louis Pons, Claude-Henri Rocquet, Marcel Coen, Serge Fiorio, Lucienne Desnoues, Norge, Jean Mogin, Eugène Martel, Jules Mougin, Henri Cartier-Bresson, Pierre Magnan, Lucien Jacques, Lanza del Vasto, Aimée Castain. Chacun peut remercier l'auteur d'en garder mémoire quand la tendance serait pour la plupart d'entre eux à les recouvrir du voile de l'oubli tellement ils n'entrent pas dans les critères culturels en vogue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Soyons reconnaissant à André Lombard de continuer à cheminer en toute liberté entre Luberon et Haute-Provence en quête des "vraies richesses" qui méritent de rester dans nos mémoires. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p><span style="font-size: large;"><b>Complément</b> :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- Le livre de 280 pages est vendu 25€ + 5€ de port à commander à André Lombard, St-Laurent, 84750 Viens. </span></p><span style="font-size: large;">Pour joindre l'auteur par courriel : nolombard@gmail.com</span><p style="text-align: justify;"> </p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-41681751267059755422023-06-17T00:00:00.250+02:002023-06-17T00:00:00.155+02:00Joan-Pèire Tardiu dans la collection PO&PSY<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Nous suivons avec intérêt dans ce blog les publications de Joan-Pière Tardiu. Nous avions été heureux de présenter en 2021 son recueil <i><a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2021/08/le-nouveau-recueil-de-joan-peire-tardiu.html">A LA PEIRALHA / Parmi les pierres</a></i>. Nous nous réjouissons aujourdhui de la sortie de <i>Lo vent que parla lo paradis / Le vent qui parle le paradis</i> dans la collection PO&PSY.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMk4ObujtQnJv30GtY2hSv0K-XZGKjG0cuqilXxs7TmulUrH3zWT5lWCdfGvwebl9ub08pMqYpNPtZcbqqbREqDztmGjT0fP_KRxStHS4Su6Rn-Oki-WRUjFs-1L-0sq1ICwZgoOQg07kjrX7lRIDbAoEZWaVQWvQhEKB_StZj92TigVBn2DfDDFDTTQ/s3306/jpt1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3306" data-original-width="2430" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMk4ObujtQnJv30GtY2hSv0K-XZGKjG0cuqilXxs7TmulUrH3zWT5lWCdfGvwebl9ub08pMqYpNPtZcbqqbREqDztmGjT0fP_KRxStHS4Su6Rn-Oki-WRUjFs-1L-0sq1ICwZgoOQg07kjrX7lRIDbAoEZWaVQWvQhEKB_StZj92TigVBn2DfDDFDTTQ/w294-h400/jpt1.jpg" width="294" /></a></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le recueil est présenté dans une pochette qui lui sert d'écrin et en fait une sorte de livre-objet. Celle-ci nous renseigne sur les intentions de la collection. Les éditions érès sont à l'origine des éditions de sciences humaines. Sur les traces de Freud, elles ont intégré dans leur démarche la place privilégiée qu'occupent les écrivains pour accéder à une connaissance plus profonde de l'être humain. Aussi, à travers la collection PO&PSY, dirigée par Danièle Faugeras et Pascale Janot, elles se proposent "de faciliter l'accès à des œuvres poétiques" et cela "sans limitation d'époque, ni de lieu, privilégiant des formes ou anthologies brèves dans la seule exigence de la qualité des textes et de leur présentation".</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La collection compte à ce jour plus de vingt auteurs parmi lesquels le roumain <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2016/11/hommage-lucian-blaga.html">Lucian Blaga</a> déjà présenté dans ce blog, le brésilien Paulo Leminski ou encore le poète occitan <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2010/04/les-creations-de-jaumes-privat.html">Jaumes Privat</a>, également accueilli dans ce blog.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></div><div style="text-align: center;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEWQUAEZWmBijwaZmEYfWRYJ421J8dtnYe19E7omshu8ZU8fIra03APaPRUqvB4HcY5aQoK1Z_CLJVGceeA_kxxFBef33NFYByS7K2MXjPpSMfXs40hnCkO1OEBizzfb-rlGe314sJV8s9MbhnnwbX7BGceePGk9jEFw9GgLHiVHBwUzS7dw7iN1yNHQ/s2307/jpt3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1875" data-original-width="2307" height="325" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEWQUAEZWmBijwaZmEYfWRYJ421J8dtnYe19E7omshu8ZU8fIra03APaPRUqvB4HcY5aQoK1Z_CLJVGceeA_kxxFBef33NFYByS7K2MXjPpSMfXs40hnCkO1OEBizzfb-rlGe314sJV8s9MbhnnwbX7BGceePGk9jEFw9GgLHiVHBwUzS7dw7iN1yNHQ/w400-h325/jpt3.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Joan-Pèire Tardiu est donc le deuxième auteur occitan à entrer dans la collection. Nous nous étions habitués dans ses livres à une présentation où une page était dédiée au poème en occitan, une autre à sa traduction en français. Cette fois, occitan et français sont présentés ensemble, le français à la manière d'un sous-titre de l'occitan. C'est l'auteur lui-même qui s'est chargé de la traduction et le recueil est agrémenté de gravures d'Eve Luquet.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Nous avons déjà eu l'occasion de dire la manière choisie par Joan-Pèire Tardiu pour espacer les mots sur la page, c'est sa "marque de fabrique". Nous la retrouvons dans ce recueil. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">James Privat nous en donne le sens à la fin de la publication, à la fois en occitan et en français. Je lui laisse la parole : "</span><span style="font-size: large;">Au bout de tout il y a la poussière, le temps,
l’espace qui se creuse, l’espace dans les trous. qui se peuple de mots.
stupéfié. c’est le vent immobile, ce <i>vent</i> <i>de pas res</i> qui parle au-delà
des murs, le balancement du ciel, <i>la</i> <i>bufada</i> (la bourrasque).</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Depuis «<i>Paraulas als quatre vents</i>» ou «<i>Jorns dobèrts</i>», ses premiers recueils
des années 73-74, à celui-ci, « <i>Lo vent que parla lo paradis</i> »,
Joan-Pèire Tardiu n’a de cesse d’écrire <i>çò que se pòt pas dire / e pas
qu’aquò </i>(ce qui ne peut se dire / et cela seulement), non parce que la
parole serait perdue – en langue de Lacaussade ou d’ailleurs – mais
parce que les mots construisent le monde <i>a brigalhs</i> (avec des débris,
des miettes). D’où les trous. La poésie de Tardiu est pleine de trous,
de trous entre les pierres, de pierres qui dressent des murs, de trous
dans les murs où s’engouffre le vent, de ténèbres et de lumière. Dans
ces trous passe le souffle, la voix obstinée dans les battements du
temps. Ça parle. Voix déchirée, physiquement, de la <i>lenga</i> à reconstruire
à chaque instant, à inventer, à s’inventer – quelle chance! – avec
laquelle bâtir – paradoxalement – le monde... enfin... le paradis."</span></div><br /><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Complément :</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><a href="https://www.editions-eres.com/ouvrage/5081/le-vent-qui-parle-le-paradis">- Le livre sur le site de l'éditeur.<br /></a></span></div><div style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span><br /></div><br />Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-15737551259116313372023-05-18T08:53:00.000+02:002023-05-18T08:53:35.587+02:00Cheminer avec Serge Fiorio - IV<p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs9tREcM2EUeiVKsrphQd8lAMFwfAVIPJ03SY66a_I_kLka6iQrLyzL9qqQ6-sREISizd9yov-P7Z_ZdeBfYjCHEpdF6Ez_KdK-sJS_Hfs3RlRttUPaOtkfb5Z9-DjKFSPHhL2IxdLuNX0BYxDWTg-DtayYDn77G2bmzHOXfrKrJlhvP27Fb5O6gaFgw/s2088/Corne.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2088" data-original-width="1711" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs9tREcM2EUeiVKsrphQd8lAMFwfAVIPJ03SY66a_I_kLka6iQrLyzL9qqQ6-sREISizd9yov-P7Z_ZdeBfYjCHEpdF6Ez_KdK-sJS_Hfs3RlRttUPaOtkfb5Z9-DjKFSPHhL2IxdLuNX0BYxDWTg-DtayYDn77G2bmzHOXfrKrJlhvP27Fb5O6gaFgw/w328-h400/Corne.JPG" width="328" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Corne</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Enfant, j’ai rêvé de peindre, et puis j’ai peint mes rêves !</i> »</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTyZcVNLWNo-SIsXZtXB1zG5S5Pp2BEUh4Tim__Wm_Is2hl4UZfpha8JSooHbuNWKDfguzfmkLKejUBFHDxBEvHOLHe55HWS5hf3AQvyfVDIhwpGYpqwkBe1bPs4P5ggqYG1W8jBCx8RCPo4yYvAmybaCaL7ner6MoKX9LSn2nrlp9HJyTkdTL8boASQ/s3164/6F%201974.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3164" data-original-width="2543" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTyZcVNLWNo-SIsXZtXB1zG5S5Pp2BEUh4Tim__Wm_Is2hl4UZfpha8JSooHbuNWKDfguzfmkLKejUBFHDxBEvHOLHe55HWS5hf3AQvyfVDIhwpGYpqwkBe1bPs4P5ggqYG1W8jBCx8RCPo4yYvAmybaCaL7ner6MoKX9LSn2nrlp9HJyTkdTL8boASQ/w321-h400/6F%201974.JPG" width="321" /></a></span></div><span style="font-size: large;"></span><p></p><p><span style="font-size: large;">« <i>Naïveté, Nativité, les mots sont proches.</i> »</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr align="justify"><td><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4IPAoW_IFwUIYBrCgQfQbsBHQ3rXKm-tFZWSmtDk7pgJvwhuLiTZ1JpuAZuoHPi6a-UGk9xJfS0THZl_CiCkiRf8srpLdYRM4bU4Oktp0P3vNO0dg86-CYJuLEyrLMdSCYAGHLqZAvmsgDIBjmX-b69El6HtwvP8xK_PtRKduePX3d47-DryRx8OgNQ/s1904/Adoration%202.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1353" data-original-width="1904" height="284" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4IPAoW_IFwUIYBrCgQfQbsBHQ3rXKm-tFZWSmtDk7pgJvwhuLiTZ1JpuAZuoHPi6a-UGk9xJfS0THZl_CiCkiRf8srpLdYRM4bU4Oktp0P3vNO0dg86-CYJuLEyrLMdSCYAGHLqZAvmsgDIBjmX-b69El6HtwvP8xK_PtRKduePX3d47-DryRx8OgNQ/w400-h284/Adoration%202.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Adoration</td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Quand on me commande un tableau en m'en précisant le sujet,
certains détails ou autres, il y a souvent soudain rencontre entre le
désir exprimé et mon imagination. C'est un peu comme si cette dernière
s'identifiait alors au désir du demandeur et je n'ai plus qu'à les
laisser mûrir ensemble ; cela résout d'ailleurs en grande partie, et
très vite, bien des problèmes qui se présentent habituellement à la
naissance d'un tableau.</i> </span><span style="font-size: large;">»</span></div><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga6BS7O6q39klkVK2T1JcSVuoYDYSh9EYqxlpXfcdRSNDbU-zBbt-svyna1hkaxzeg2gL-ypjsRbJmF-2GttK7u-SjvanRO-NgApC7WbrH3a7NqlBvIzOCRacGnvUMqIhsXMAyPma79BUZtktmLT3dodi6SUA5Z0lvN3yHb24Ymq94gcAWEdGjUZd_5g/s2633/Carde%201960.%20Bonne.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1917" data-original-width="2633" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga6BS7O6q39klkVK2T1JcSVuoYDYSh9EYqxlpXfcdRSNDbU-zBbt-svyna1hkaxzeg2gL-ypjsRbJmF-2GttK7u-SjvanRO-NgApC7WbrH3a7NqlBvIzOCRacGnvUMqIhsXMAyPma79BUZtktmLT3dodi6SUA5Z0lvN3yHb24Ymq94gcAWEdGjUZd_5g/w400-h291/Carde%201960.%20Bonne.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Carde, 1960<br /></td></tr></tbody></table><span style="font-size: large;"><br /></span><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Compléments: </b></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b></b></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQto4tj4smnM03EWWkQMKWAXOd034xMfDhXg6Z_bk9D07AlXn_71m3JIpPEm9mJ7lxcgqfDrrMmVTonro3ZQKVkcm21QHaKwzeAqTaruwqsBh0q3FlZWvUaIA8DFZBBciCaMh1gitYIntUx9zOO4rbCFt5GFnKmL1FrXHtd5OhUm6EZmvrkgovhyP5Sw/s2560/Palette%20de%20Serge..jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="2560" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQto4tj4smnM03EWWkQMKWAXOd034xMfDhXg6Z_bk9D07AlXn_71m3JIpPEm9mJ7lxcgqfDrrMmVTonro3ZQKVkcm21QHaKwzeAqTaruwqsBh0q3FlZWvUaIA8DFZBBciCaMh1gitYIntUx9zOO4rbCFt5GFnKmL1FrXHtd5OhUm6EZmvrkgovhyP5Sw/w400-h300/Palette%20de%20Serge..jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La palette du peintre<br /></td></tr></tbody></table><span style="font-size: large;"><b><br /></b></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="http://sergefiorio.canalblog.com/">Le blog d'André Lombard sur Serge Fiorio et ses proches</a>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Fiorio">Serge Fiorio sur Wikipédia.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span> <br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-84773186630929650082023-05-17T16:54:00.001+02:002023-05-18T09:22:32.176+02:00Cheminer avec Serge Fiorio - III<p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfhD5i_1GcIWZyVdiZ12avmN4RZtzAugkzeOuRdZa4g9eE5Zmf9DM6WKM7qtlYd-DxTSEZ5PK9cGXEefxwHGNyacyuuTBB4G_sKTHo4Uzsozp9pW1RDb9Qqz459jh8z_9VxA-Mm9pquGnn1lsl_7WgZdlt5V6dwtYuNyLa5j4dHYQZuwXKOGtEplfOlw/s2173/diseuse%20de%20bonne%20aventure..JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2173" data-original-width="1788" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfhD5i_1GcIWZyVdiZ12avmN4RZtzAugkzeOuRdZa4g9eE5Zmf9DM6WKM7qtlYd-DxTSEZ5PK9cGXEefxwHGNyacyuuTBB4G_sKTHo4Uzsozp9pW1RDb9Qqz459jh8z_9VxA-Mm9pquGnn1lsl_7WgZdlt5V6dwtYuNyLa5j4dHYQZuwXKOGtEplfOlw/w329-h400/diseuse%20de%20bonne%20aventure..JPG" width="329" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Diseuse de bonne aventure<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">«<i> Que diriez-vous, cher maître, si demain l’un de vos tableaux faisait son entrée au Louvre ?</i> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> - « <i>Déjà !</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Que feras-tu si un jour tu ne peux plus peindre ?</i> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> - « <i>Je sucerai mon pouce ! </i></span><span style="font-size: large;">»</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgems-bkIUvNkHDbMvLyFJ6sd6062LwmRUEUdkI9kVW-zUlhcrcF_lp6VR6Ma0kdQrwYwAB0U9nhAdjShELg1lvlfd6fmMjCv-jLA8yxQobIDxiAmTm4JgoIQCPZVvo0jH9AP6hcRFBYmcIxj7hQyfUBmlzZMPzlVshF4kzX8rBvWsABlMUHDrLGLGd3Q/s2664/7%20Portrait%20de%20Giono%201934..JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2664" data-original-width="2211" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgems-bkIUvNkHDbMvLyFJ6sd6062LwmRUEUdkI9kVW-zUlhcrcF_lp6VR6Ma0kdQrwYwAB0U9nhAdjShELg1lvlfd6fmMjCv-jLA8yxQobIDxiAmTm4JgoIQCPZVvo0jH9AP6hcRFBYmcIxj7hQyfUBmlzZMPzlVshF4kzX8rBvWsABlMUHDrLGLGd3Q/w333-h400/7%20Portrait%20de%20Giono%201934..JPG" width="333" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Portrait de Giono, 1934.<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Le portait est, sans jeu de mots, le sujet casse-gueule par excellence pour tout peintre. </i>» </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Qui ne risque rien, n’a rien ! En peinture, comme ailleurs. Cependant, tout n’est pas à peindre, loin de là ! </i>»</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtV3FR-PLUlU5l2ckhl7nFqLAigop7LgGiqUIEz1XteSLBDDGNXQjGZkUj5CurTTgHG2Be7jkowJdYMYuj-WEsRmDZLzp8K3dD-z6eJ8A0aMmoZ-3ClcbUcg-CuhCAD3cYaau6xmvfJe3KZfiH3KTJR6MWGXnIpjlDmgYyz5mbeP3-w1YS4mtFnSVN7Q/s3926/Carnaval%20au%20village%204.%203%20.59.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3926" data-original-width="3426" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtV3FR-PLUlU5l2ckhl7nFqLAigop7LgGiqUIEz1XteSLBDDGNXQjGZkUj5CurTTgHG2Be7jkowJdYMYuj-WEsRmDZLzp8K3dD-z6eJ8A0aMmoZ-3ClcbUcg-CuhCAD3cYaau6xmvfJe3KZfiH3KTJR6MWGXnIpjlDmgYyz5mbeP3-w1YS4mtFnSVN7Q/w349-h400/Carnaval%20au%20village%204.%203%20.59.jpg" width="349" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Carnaval au village, 1959.</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Dans ma jeunesse, au village de Taninges, en Haute-Savoie, ce qui
rendait le carnaval passionnant, c'est qu'il n'était pas figé dans sa
tradition. C'était l'époque où les films comiques, les burlesques et
leurs gags, occupaient pour une grande part les écrans de cinéma et
remplissaient la salle d'éclats de rire. Ils stimulaient notre
imagination et enrichissaient ainsi le carnaval de trouvailles
inoubliables, renouvelées chaque année dans un esprit de fête nous
faisant bien oublier la dureté de l'hiver. C'est à cette belle source
fascinante que je puise les miennes.</i> » </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: large;">(à suivre) <br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-62412689891511701652023-05-16T10:13:00.001+02:002023-05-16T10:16:03.677+02:00Cheminer avec Serge Fiorio - II<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Continuons à cheminer parmi les toiles, les pensées et réflexions du peintre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiaJmtT5a-wD2l8LQZPlzNXGeWIJUBo_I-lborGmPc4EHRzGx0CIG3aV-IeyCpjBHn9TZ2219A5qzFYEKgqQe_USiUxVhffDBaU6HWCitgjmKi1ySvo-rGtS6-y7zh3ZEjk0GQ2IUVEr8AnZR5BH51d_KQxrepIRQ_qyOSZERjF3QqqIoa-i4gK1yPIw/s3121/B%C3%BBcheronnage-man%C3%A8ge.%201958..JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2555" data-original-width="3121" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiaJmtT5a-wD2l8LQZPlzNXGeWIJUBo_I-lborGmPc4EHRzGx0CIG3aV-IeyCpjBHn9TZ2219A5qzFYEKgqQe_USiUxVhffDBaU6HWCitgjmKi1ySvo-rGtS6-y7zh3ZEjk0GQ2IUVEr8AnZR5BH51d_KQxrepIRQ_qyOSZERjF3QqqIoa-i4gK1yPIw/w400-h328/B%C3%BBcheronnage-man%C3%A8ge.%201958..JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Bûcheronnage - manège. 1958<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>La peinture est un engagement.</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Peu de peintres savent oublier ce qu’ils ont appris pour ne laisser parler que leur cœur.</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Un chiffon sale, même étiqueté et catalogué</i> “<b>Art contemporain</b> ”, <i>reste un chiffon sale ! </i>» </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>L’ignorance en peinture n’est pas un handicap, mais, par les moyens de bord, le point de départ de découvertes originales.</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Toutes les étiquettes qu’on me colle sur le dos, ici ou là, n’ont qu’un seul mérite : me faire rire ! </i>» </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">«
<i>Au départ, c’est sûr, on a un don – quelque chose de</i> “<b>donné</b> ”,<i> qui ne
vient pas de soi – et c’est quelque chose de précieux. Je ne sais pas à
qui dire merci mais je lui dis merci tous les jours. </i>»</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlu1d_S4nd5XXsxcedmJcDe_QktZRYzBTiG6a9cJjjYex2v_hWnXgh994buIwoDZBarBBn6egJJ9Of5wg6dwbR9pVR07p4pbCtRg7-eL1uVnUN4SzfPgrwNYSOllB7MTq6tFpmdL-ciC0VV0ba999X4uKVeSuFf_Yk4yV_evlYIIJMUqAIrvcYZlVkfA/s3499/Epouvantail%20MLC.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2539" data-original-width="3499" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlu1d_S4nd5XXsxcedmJcDe_QktZRYzBTiG6a9cJjjYex2v_hWnXgh994buIwoDZBarBBn6egJJ9Of5wg6dwbR9pVR07p4pbCtRg7-eL1uVnUN4SzfPgrwNYSOllB7MTq6tFpmdL-ciC0VV0ba999X4uKVeSuFf_Yk4yV_evlYIIJMUqAIrvcYZlVkfA/w400-h290/Epouvantail%20MLC.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Épouvantail</td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Je suis un enregistreur d’images, et peindre des spectacles aussi
beaux, ou inattendus, que ceux que je peux voir les yeux fermés ou en
rêve est une sollicitation constante qui m’entraîne toujours plus en
avant. Mais je dois choisir, car j’en vois beaucoup plus que ce que je
peux en peindre ! </i>» </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Chacun de mes tableaux raconte quelque chose.</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>L’originalité ça ne s’invente pas : c’est un miracle que de peindre !</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Des jours, j’ai une fée dans la main !</i> » </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Il n’existe pas en peinture de problème sans solution.</i>» </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>L’essentiel est bien que la vie soit de la poésie en action !</i> »</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJZmi7bOb0XS3xndPhLoKOA7IcxyPSZldxwJ_l2fmvg8TDEWKQKDsiGRgvRl6zJ6dXMnxRhHFxKuw01xulkaQg1uePPOahzh9WJNUUO3Uc0PCNfBkL7GpeuOS62AH89lYhQ7i6wphSZldxEHxt4XODimk9XtyjA_ryj8PGJxLaM9MtKrGlelF-gA-mFg/s800/Vue%20cavali%C3%A8re,%201976..jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="661" data-original-width="800" height="330" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJZmi7bOb0XS3xndPhLoKOA7IcxyPSZldxwJ_l2fmvg8TDEWKQKDsiGRgvRl6zJ6dXMnxRhHFxKuw01xulkaQg1uePPOahzh9WJNUUO3Uc0PCNfBkL7GpeuOS62AH89lYhQ7i6wphSZldxEHxt4XODimk9XtyjA_ryj8PGJxLaM9MtKrGlelF-gA-mFg/w400-h330/Vue%20cavali%C3%A8re,%201976..jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vue cavalière, 1976.<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Quand je peins, il m’est plus facile de dire ce que je vois que ce que je fais. </i>» </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Ceux qui ne sont pas un brin poète sont tous des menteurs ! </i>» </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">« <i>Il suffit que je ferme les yeux pour que tout s’éclaire !</i></span><span style="font-size: large;">»</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: large;">(à suivre) <br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-90786541664829545202023-05-15T18:35:00.002+02:002023-05-15T18:53:32.285+02:00Cheminer avec Serge Fiorio<p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-nyi1RfmCrwemsbu0ZiN0VH_eZUVKGcIzKJwuBcc_QGnq4fp2K4evcC2AGBwF9EvwSy7ZmzqnWEC2N9iCmLWrGx13ZZhkpF1oNv5mOKodq-nSCLdWnwEG4Ztxh045biIVL2INuQe5qvKZf0G-g-GMi0uU0DjOb6s2-RW6a9BMBYUgcvEva0uCCeT8Qg/s3264/DSCN3666.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3264" data-original-width="2448" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-nyi1RfmCrwemsbu0ZiN0VH_eZUVKGcIzKJwuBcc_QGnq4fp2K4evcC2AGBwF9EvwSy7ZmzqnWEC2N9iCmLWrGx13ZZhkpF1oNv5mOKodq-nSCLdWnwEG4Ztxh045biIVL2INuQe5qvKZf0G-g-GMi0uU0DjOb6s2-RW6a9BMBYUgcvEva0uCCeT8Qg/w300-h400/DSCN3666.JPG" width="300" /></a><span style="font-size: large;"> </span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Nous avons déjà eu dans ce blog l'occasion de rendre hommage à <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2015/05/le-souvenir-de-serge-fiorio.html">Serge Fiorio</a>. Grâce à son ami André Lombard dont le <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2021/09/le-journal-dandre-lombard.html?m=0">dernier livre</a> avait fait l'objet d'un compte-rendu dans nos colonnes, nous allons pouvoir partager un peu plus son itinéraire d'artiste. Je le remercie de m'avoir adressé les photographies de quelques œuvres de Serge Fiorio accompagnées de ses pensées et réflexions sur son art et sa vie de peintre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoRfqhsUmDnJkovTVc7MhhYc8_48sF0g4AQlCafH63jHWQlvwOJu2YpSfEwPnJOyIdgv_FEnx3s8SflYALboLfQ0FA-l7ZmCLXeokIEJiDwQakfnABUBQmyYKWsbUCliP7se86AxOAkXD1L0qposd1_U5wPc2HvSNOAIc5scSUzl7zm-QmJtm7rIKgVA/s2917/Carnaval%20au%20village%203%2061x50%20cm,%201990..JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2917" data-original-width="2404" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoRfqhsUmDnJkovTVc7MhhYc8_48sF0g4AQlCafH63jHWQlvwOJu2YpSfEwPnJOyIdgv_FEnx3s8SflYALboLfQ0FA-l7ZmCLXeokIEJiDwQakfnABUBQmyYKWsbUCliP7se86AxOAkXD1L0qposd1_U5wPc2HvSNOAIc5scSUzl7zm-QmJtm7rIKgVA/w330-h400/Carnaval%20au%20village%203%2061x50%20cm,%201990..JPG" width="330" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Carnaval au village, 1990</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><i><span style="font-size: large;">-Vous faites du naïf ?</span></i></p><p><span style="font-size: large;"><i> Non, non, de la peinture !</i> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7Q8AtVkX0qQ1VsNjK7db3X7lMReDHbU-PIVt--QnhIGk_ZZuuZY7Y2lfBajCT2Q3PoqKoPKR96HXtqsLGrwl4kQU_4lTHdfod_GruX0C_8PcNmkzFzKZJ7UvIODcFzil2yVGZcAgb3NI2GVvBfUJW-Z5eRFNMpy_a9nV23Pwua2Jpzj2lFxe5oYp2Ng/s2301/21.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2301" data-original-width="1886" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7Q8AtVkX0qQ1VsNjK7db3X7lMReDHbU-PIVt--QnhIGk_ZZuuZY7Y2lfBajCT2Q3PoqKoPKR96HXtqsLGrwl4kQU_4lTHdfod_GruX0C_8PcNmkzFzKZJ7UvIODcFzil2yVGZcAgb3NI2GVvBfUJW-Z5eRFNMpy_a9nV23Pwua2Jpzj2lFxe5oYp2Ng/w328-h400/21.JPG" width="328" /></a></span></div><p></p><p><i><span style="font-size: large;">-Accepteriez-vous de vous séparer pour moi d'un de vos pinceaux ? </span></i></p><p><i><span style="font-size: large;">Un
tout neuf ? </span></i></p><p><i><span style="font-size: large;">-Non bien sûr, le plus usagé possible. </span></i></p><p><span style="font-size: large;"><i>Alors, c'est celui-là
!</i> dit-il en tendant à la personne celui avec lequel il était justement
en train de peindre. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP78cmAT6Ze7b6Rqm2rZmpJdW4sWEaNP6zdMJInRzpYBrVr2Q1T5aPZtqS5yAvInm_hdEUZQf9MljdYWkTVJReWdtVPn0VXGvAY5790Ez8k2gvonHjlF8ByrSUvt2fGkud8LGujHxvjEXvwyXFIm2VKvW9lts1IW3KwZsETxMU12g9yNLXa0DAnOg7vg/s2254/25.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1877" data-original-width="2254" height="333" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP78cmAT6Ze7b6Rqm2rZmpJdW4sWEaNP6zdMJInRzpYBrVr2Q1T5aPZtqS5yAvInm_hdEUZQf9MljdYWkTVJReWdtVPn0VXGvAY5790Ez8k2gvonHjlF8ByrSUvt2fGkud8LGujHxvjEXvwyXFIm2VKvW9lts1IW3KwZsETxMU12g9yNLXa0DAnOg7vg/w400-h333/25.JPG" width="400" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><i>« C'est que bientôt on va me demander des pinceaux comme on réclamait
des médailles au curé d'Ars. Mais moi, sans pinceaux, je ne suis plus
rien ! »</i></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9bHodn6aYDs97LWI9hnDmnMVW-0c-fjRsHiMDo48XXrjMJLjU8STbESAryU3sYmU0M9psrXk6PhLuLL8R2_Ex-_UNAx9V8ZJg-4L0P6tWg2QMM7DDq0Y41KZM-9W6zxC7GVKpTf1QdRmG9JMvleOetfZbCmvNZKu-QaDKbAUNenjDR-WG2CfmlpRqMQ/s3267/Rocher%20d'Ongles%20Bon..JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2585" data-original-width="3267" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9bHodn6aYDs97LWI9hnDmnMVW-0c-fjRsHiMDo48XXrjMJLjU8STbESAryU3sYmU0M9psrXk6PhLuLL8R2_Ex-_UNAx9V8ZJg-4L0P6tWg2QMM7DDq0Y41KZM-9W6zxC7GVKpTf1QdRmG9JMvleOetfZbCmvNZKu-QaDKbAUNenjDR-WG2CfmlpRqMQ/w400-h316/Rocher%20d'Ongles%20Bon..JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rocher d'Ongles<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><i>« Au début, à Taninges, je dessinais ce que je voyais et, au bout
d'un moment, continuer me devenait impossible, j'étais dans une impasse.
Alors la vie a fait que j'ai été obligé de peindre seulement les jours
de pluie dans les baraquements de chantier. Il fallait désormais que je
puise en moi et non plus au-dehors : que je </i><b>compose</b><i>, dans tous les sens
du terme. J'ai peint de mémoire quelques bouts de paysages, ceux
d'alentour qui me paraissaient les plus plastiques (la montagne est plus
théâtrale que plastique). Mais ceux qui ont vu ça, tous, très vite
m'ont dit, fort prémonitoirement : « </i><b>Ça ressemble à la Provence</b><i> ! »</i></span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: large;"> (à suivre)<br /></span></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-56267755373038613802023-04-15T00:00:00.000+02:002023-04-15T09:52:51.673+02:00Éclats de poésie<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large;">Lorsque l'on considère la puissance de feu des médias, capables de répandre en un temps très court une information qui touchera des millions d'individus, on peut se demander quel sens peut avoir de continuer à diffuser un message qui dans le meilleur des cas ne sera reçu que par quelques centaines de personnes. C'est à cette question que sont aujourd'hui confrontés quotidiennement les poètes et les éditeurs de poésie. Question qui ne les empêche pas de continuer leur chemin, sans doute parce qu'ils savent que durée et nombre sont inversement proportionnels, que la trace laissée par une information de masse est éphémère alors que celle laissée par un poème va être profonde et durable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Voici deux exemples de ces éclats de poésie venus scintiller dans le miroir terne que les moyens de communication moderne nous proposent en continu.</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjesbBRTEsm0v6MkvumoUDJj8wYdjH-vs6d9Pmv85to2bis-uLBZ7aheFZriDuoSfDWQY7z65YhKSOoJPNLIjc8I_8A2zkZ45Ejq9BHdiLpkVrkUlTJVZvg7Y7yB09ADxEZj79Qgmtg6WkcegOgI6t0HvH2iIwGzAxtUWg3LtGtPCvsjs6xUCLfDAG1jg/s4893/couvjg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4893" data-original-width="3234" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjesbBRTEsm0v6MkvumoUDJj8wYdjH-vs6d9Pmv85to2bis-uLBZ7aheFZriDuoSfDWQY7z65YhKSOoJPNLIjc8I_8A2zkZ45Ejq9BHdiLpkVrkUlTJVZvg7Y7yB09ADxEZj79Qgmtg6WkcegOgI6t0HvH2iIwGzAxtUWg3LtGtPCvsjs6xUCLfDAG1jg/w265-h400/couvjg.jpg" width="265" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Ce nouveau recueil de Jacques Guigou fait suite à l'édition de <i>Poésie complète </i>1980-2020 qui a rassemblé ses vingt premiers recueils de poésie. Dans ce dernier opus Jacques Guigou poursuit un thème que nous avions déjà eu l'occasion d'évoquer dans une précédente chronique : <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2020/01/avenimen-dun-ribage-avenement-dun-rivage.html">sa fréquentation assidue des rivages</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Pour le poète, le littoral est source inépuisable de contemplations, de sensations, de désirs, d'émerveillements, de méditations et d'interrogations qu'il traduit dans une langue épurée et suggestive :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> <i> </i></span><i>Maintenant</i></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>à même cette jetée </span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>cet instant bleuté</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>analogue aux instants d'alors</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>instant non répété</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>mais instant relié</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>instant dont aucuns des éclats anciens</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>de la mer</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>ne lui est retiré</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>maintenant</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>à même cette jetée</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>ce rapt d'éternité</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"> </span></i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Complément :</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">-<a href="https://www.editions-harmattan.fr/livre-sans_mal_littoral_jacques_guigou-9782140297069-74472.html"> Le livre sur le site de l'éditeur.</a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">*</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXnaQJ3EWFRjhykReDlcc7zY_59Cy2RSNHLnIjMjqHhWss8DioBkjjx31HJ1yi0JxCcu1_Ym2sYVuWjKJpHpMwc5hGIqBahs3u8Jg8Fs6swSA_fMATkdIsBXpZ0KGBhvncsVg11rH5HDAiEUom1mI1yjgesBpPUjug_gYX0gBQ5aKWe4SiVbcRgTlIyA/s3480/CHB.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3480" data-original-width="2898" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXnaQJ3EWFRjhykReDlcc7zY_59Cy2RSNHLnIjMjqHhWss8DioBkjjx31HJ1yi0JxCcu1_Ym2sYVuWjKJpHpMwc5hGIqBahs3u8Jg8Fs6swSA_fMATkdIsBXpZ0KGBhvncsVg11rH5HDAiEUom1mI1yjgesBpPUjug_gYX0gBQ5aKWe4SiVbcRgTlIyA/w333-h400/CHB.jpg" width="333" /></a></div><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Avec <i>L'île aux oiseaux</i> de Claude Held que viennent d'éditer les éditions de l'Estey nous avons un bel objet entre les mains. "L'objectif de notre association est de réaliser en typographie des livres, des objets-livres, des livres d'artistes, des projets de création liant des textes aux Arts plastiques" nous disent ses responsables Edith Masson et Hervé Bougel. Avec ce recueil tiré à 120 exemplaires numérotés le résultat est convaincant. Pour les connaisseurs la couverture est imprimée sur un papier Fabriano Tiepolo 295g. pur coton, le texte est en caractère Helvetica Corps 10,12 et 16 sur un très beau papier de Lune ne pesant pas plus de 100 g.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Les poèmes de Claude Held quant à eux avaient déjà paru en 2010. Dans une écriture proche de celle de Jacques Guigou, ils font curieusement écho à ses préoccupations :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span> </span><span> <i> </i></span><i><span> </span>à quoi faut-il croire quand</i></span></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>l'eau se retire</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>et que les bancs de sables</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>émergent</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>alors que tu passes</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>avec une idée</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>de ce qui reste</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span><span> </span>et s'éloigne</span></i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b>Complément :</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- Pour contacter les éditions : estey.editions@gmail.com<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-7896961629845583162023-03-08T10:33:00.002+01:002023-03-08T12:25:28.464+01:00Le souvenir de Raymond Bergerot (suite)<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Voici un témoignage de Michel Capmal qui vient prolonger la chronique précédente consacrée à Raymond Bergerot. Se souvenant du festival des <i>Voix Vives</i> de 2011, Michel évoque aussi Claudio Salvagno dont la mort prématurée en 2020 nous avait tous bouleversés. En 2013, Claudio avait été <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2013/07/lautra-armada-de-claudio-salvagnio.html">l'hôte de ce blog</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">En parcourant le programme de l'édition 2011 des <i>Voix Vives</i>, j'ai retrouvé le rendez-vous quotidien que j'animais de 20h à 21h, place de L'Hospitalet, et qui s'appelait : "Scène ouverte aux Sétois". Le dimanche 24 juillet, je recevais Raymond Bergerot pour les textes et Jacques Barthès pour la musique. Jacques a eu la gentillesse de me faire parvenir une photo de l'événement.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIiTWt9W_QEr5eowypcZMpZ1eHRY5-bf8zL6wFxEJ2E9Sx-GjehH8XpmS9ht-L0QsRPkkErgnWnPDNGlPxJuHK0zUPOv1ff5ucQqE4GkoP4QrdOJZt6l7X7E202cCWNB_rf5Lp3JnHhN2MLUQGYudrX7poGjwZ7s48Ueq_b6KoNqRWl6TaJbL5gmtybg/s2048/334867571_1147929072565035_5871749236050121358_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIiTWt9W_QEr5eowypcZMpZ1eHRY5-bf8zL6wFxEJ2E9Sx-GjehH8XpmS9ht-L0QsRPkkErgnWnPDNGlPxJuHK0zUPOv1ff5ucQqE4GkoP4QrdOJZt6l7X7E202cCWNB_rf5Lp3JnHhN2MLUQGYudrX7poGjwZ7s48Ueq_b6KoNqRWl6TaJbL5gmtybg/w400-h300/334867571_1147929072565035_5871749236050121358_n.jpg" width="400" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Je laisse maintenant la parole à Michel Capmal :</span></p><p align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;"><b>Raymond
Bergerot</b></span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;">Je
n’ai pas encore eu le plaisir de découvrir le recueil consacré à
Raymond Bergerot par l’association Filomer, et dont le titre, le
concernant, me paraît si bien choisi et émouvant : « Le
poète inconnu dont le nom s’esperdu ». Mais je garde un
souvenir persistant de ma rencontre avec lui lors du Festival « Voix
vives » à Sète en 2011.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;">Devrais-je
dire, d’abord et en passant, que n’ayant jamais été trop attiré
par les grands rassemblements, quels qu’ils soient, je m’attendais
à me faire cette réflexion « mais qu’est-ce que je fais là,
moi ? » Finalement, tout s’est plutôt bien passé. </span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;">Donc,
un soir, en plein festival, dans une petite rue du vieux Sète, nous
étions quelques amis autour d’une table pour diner ensemble, et
causer ! Florence Albré, Jean-Luc Pouliquen, Claudio Salvagnio,
un très attachant et talentueux poète iltalien, aujourd’hui
décédé lui aussi, auteur de </span><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;"><i>L’autra
Armada</i></span><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;"> et de </span><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;"><i>L’empiri
de l’ombre</i></span><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;">, et Raymond
Bergerot. Un vrai « type du Midi » à la grande vivacité
d’esprit, à l’humour caustique communicatif, à la faconde
intarissable, parlant de tout, se souvenant de tout. A cette époque
il était très préoccupé par la lecture de la Kabbale. Que
cherchait-il dans les arcanes de ce texte sacré ? En fait, et
comme pour certains méridionaux, il y avait chez lui une gravité
cachée devant les grands mystères de l’existence. Il nous a
parlé aussi de sa famille, selon lui tous des artistes, des
originaux dont il avait hérité une « âme »
individualiste dans le meilleur sens du terme, autrement dit non
moutonnière. Pour ce festival, il présentait chaque jour, si je me
souviens bien, un groupe d’artistes et poètes locaux. « Hé
oui, nous sommes les indigènes ! » disait-il avec un
léger rire exprimant une mélancolique lucidité sur l’emprise des
parisiens envers la culture occitane. Raymond était peintre et
poète. Avec talent et sincérité.</span></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzPMIi01tkFSVc4JkaCn554pJ6MXh4k2LMDT8fUdQyqxN7e8JmtaVH38TznZf9iVc0KvrP1UVdBYQF5Xum89k_vXaikPub7dpSwQt7MHbjjs4zOMi8MNkGXscq69o-m3BFBWlLme9jkxeQ6IlqHOSBBl4IbinH2_M1t3WgL86UEnmVeIyD_KAhhTQv1A/s1280/thumbnail_P1010323.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="850" data-original-width="1280" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzPMIi01tkFSVc4JkaCn554pJ6MXh4k2LMDT8fUdQyqxN7e8JmtaVH38TznZf9iVc0KvrP1UVdBYQF5Xum89k_vXaikPub7dpSwQt7MHbjjs4zOMi8MNkGXscq69o-m3BFBWlLme9jkxeQ6IlqHOSBBl4IbinH2_M1t3WgL86UEnmVeIyD_KAhhTQv1A/w400-h266/thumbnail_P1010323.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jean de Blanchard dans son atelier de Montpellier avec Michel Capmal</td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> </td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;">En
repensant ainsi à Raymond Bergerot de Sète, je me dois de faire un
salut amical à son frère le peintre Jean de Blanchard de
Montpellier. Et que nous avons bien connu fut une époque, Florence
et moi. Il nous recevait dans son grand appartement près de la place
de la Comédie, et nous faisait découvrir ses dernières œuvres.
Des peintures exaltant le corps féminin dans tous ses états, sur
toiles et aussi sur les quatre côtés de cubes en carton. Un
artiste, un poète lui aussi. </span></div>
<p></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><a name="Bookmark"></a><span style="font-family: Garamond, serif;">Raymond
aimait les chats, les femmes et la mer ? ! C’était un
homme de goût. Un digne héritier des troubadours. </span></span>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Garamond, serif; font-size: large;"><b>Michel
Capmal - 4 mars 2023</b></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span> <br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-20718273812595969092023-02-25T00:00:00.179+01:002023-02-25T00:00:00.168+01:00Le souvenir de Raymond Bergerot<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">J'ai déjà eu l'occasion de parler dans ce blog du festival de poésie <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2010/07/les-voix-vives-de-sete.html"><i>Voix Vives</i></a> de Sète. De 2010 à <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2015/06/les-parvis-poetiques.html">2014</a>, j'ai participé à son organisation et à son animation. C'est ainsi qu'en 2011, j'ai pu y inviter le poète <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2020/05/hommage-marcel-moreau.html">Michel Capmal</a> qui intervient souvent dans ces colonnes. Michel qui connaissait déjà le frère de Raymond Bergerot, profita du festival pour le rencontrer. C'est ainsi que dans son sillage je fis aussi sa connaissance. Raymond nous invita à visiter son logement dans le Quartier Haut, nous montra quelques unes de ses toiles et nous fit lire certains de ses poèmes. Le festival permit aussi de passer une agréable soirée avec lui et de découvrir d'autres créateurs sétois à ses côtés. Je pense en particulier à <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2022/09/le-chant-solaire-de-jacques-barthes.html">Jacques Barthès</a> que j'ai présenté il y a peu ici-même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Raymond Bergerot nous a quittés le 27 Mai 2019. Ses amis de l'Association Filomer dont il était un membre fondateur ont souhaité lui rendre hommage en éditant un recueil de ses plus beaux poèmes. Ils sont accompagnés de reproductions de ses tableaux et de photographies de Jacques Barthès qui font écho à l'univers poétique de Raymond Bergerot. C'est Jacques Barthès d'ailleurs qui s'est chargé de la conception et de la mise en pages du recueil.</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHf4QEEU0GvgfjZba4A1CveDH5aVdwROQ5peTgv-XMykZ0azZIOkMqBr1uJOr2vJFE6vKpbLlCWLp8eF6K_WRYKxS4nZwIalC9D9FenyRWEmW3atgt4ziLXbWXDCAwVRMgkaV3D_YNV3tk7D34Arm4fGLP7GFDHyHXlsM6exMMdVmNxFljsFZdc2qiag/s4422/PRB.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4422" data-original-width="3324" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHf4QEEU0GvgfjZba4A1CveDH5aVdwROQ5peTgv-XMykZ0azZIOkMqBr1uJOr2vJFE6vKpbLlCWLp8eF6K_WRYKxS4nZwIalC9D9FenyRWEmW3atgt4ziLXbWXDCAwVRMgkaV3D_YNV3tk7D34Arm4fGLP7GFDHyHXlsM6exMMdVmNxFljsFZdc2qiag/w301-h400/PRB.jpg" width="301" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Marie-Ange Hoffmann brosse dans sa préface en quelques lignes un portrait chaleureux du poète : "Pour lui tout était sujet à poésie. Il aimait tous les êtres humains, mais surtout les femmes. Il aimait tous les animaux, mais surtout les chats. Il aimait toute la nature, mais surtout la mer. Il aimait tous les éléments, mais surtout le vent. Il aimait toutes les villes, mais surtout Sète et son Quartier Haut."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Nous partageons l'analyse qui est faite en quatrième de couverture de sa poésie: "Forte, elle touche à tous les thèmes essentiels. Du temps qui passe au mystère de la vie et de l'amour, du voyage poétique à la contemplations des paysages, de la Nature à un amour passionné des chats."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le recueil se termine par un texte de Jacques Barthès qui raconte comment il a mis en musique un poème de Raymond Bergerot et comment cette collaboration souda leur amitié. La partition réalisée à cette occasion complète son témoignage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">C'est une des possibilités offertes par ce blog que de nous permettre d'écouter ce poème devenu chanson : </span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/iCLKL5WLb3I" width="320" youtube-src-id="iCLKL5WLb3I"></iframe></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Compléments : </span></b></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">- </span></b><span style="font-size: large;">Le recueil est vendu 10 € l'exemplaire + 5 € de port à commander à l'Association Filomer, 2 impasse de la Bordigue 34200 Sète (contact : filomer@orange.fr).</span><b><span style="font-size: large;"> <br /></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="https://www.filomer.fr/raymond-bergerot">Quand l'Association Filomer rendait hommage à Raymond Bergerot.</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span><br /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-17084435138377528122023-01-28T00:00:00.134+01:002023-01-28T00:00:00.161+01:00Autour de "Liberté" de Paul Eluard<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">Avec cette première chronique de l'année, nous allons écouter Paul Eluard lire son fameux poème <i>Liberté</i>. Il est l'occasion pour moi une nouvelle fois d'évoquer <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2022/06/g-bachelard-n-berdiaev-m-buber.html">Gaston Bachelard</a> qui l'a souvent cité dans ses livres. Ne commence-t-il pas sa <i>Psychanalyse du feu </i>par cette phrase de lui : "Il ne faut pas voir la réalité tel que je suis" ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">Avant d'être lâché à des milliers d'exemplaires par des avions de la R.A.F. sur le sol français, le poème avait été publié dans un recueil intitulé <i>Poésie et vérité 42</i>. C'est le groupe de jeunes poètes surréalistes de<i> La Main à plume</i> qui s'était chargé de l'édition. Il comptait parmi ses membres Nadine Lefebure qui suivait dans ces années de guerre les cours de Gaston Bachelard en Sorbonne avec attention. Elle y trouvait là des raisons de résister à l'Occupant et de garder espoir.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">Parmi les nombreux autres étudiants passionnés par les cours du grand philosophe qui composaient l'auditoire, se trouvait le poète et essayiste Georges Jean qui écrira plus tard dans un livre intitulé <i>Bachelard l'enfance et la pédagogie</i> : " Nous étions quelques-uns à "tenir" tout au long de la première séquence pour avoir une place lorsque la poésie ferait son entrée. Cette expression n'est pas une image, car effectivement, au moment où Bachelard retournait, comme il disait, son tablier ainsi que le Maître Jacques de Molière, les poètes arrivaient et c'est à l'occasion d'une "interclasse" que nous reçûmes le précieux fascicule d'Eluard <i>Poésie et vérité 42</i> qui contenait <i>Liberté</i>."</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">Mais il est temps d'écouter Paul Eluard : </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/PyFnoRrh6Lk" width="320" youtube-src-id="PyFnoRrh6Lk"></iframe></span></span></div><p><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;"><br /> </span><span style="font-size: large;"><b>Compléments :</b></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">- On pourra lire de Nadine Lefebure <i>Anecdotes hors philosophie</i> dans le n°5 des <i>Cahiers Gaston Bachelard</i> publié par l'Université de Bourgogne en 2002.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-size: large;">- <i>Bachelard l'enfance et la pédagogie</i> de Georges Jean a été publié par les éditions du Scarabée en 1983.</span><b> </b><br /></span></p><p></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-20688749769362758282022-12-31T00:00:00.208+01:002022-12-31T09:53:57.095+01:00Le souvenir d'Orhan Veli (1914-1950)<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large;">Au mois d'avril dernier nous avons déjà rendu compte d'un ouvrage paru dans la Collection <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2022/04/nouvelles-de-france-et-de-turquie.html"><i>regards turcs</i></a> dirigée par <span><a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2017/02/istanbulparis-avec-sevgi-turker.html">Sevgi Türker-Terlemez</a> et<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2019/12/un-scenario-unique-en-son-genre.html"> </a></span><span><a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2019/12/un-scenario-unique-en-son-genre.html">Serpilekin Adeline Terlemez</a>.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Nous voudrions terminer l'année en présentant un nouvel opus de cette magnifique collection qui est consacré au poète Orhan Veli. Il est signé </span><span>Tuğrul İnal qui avait déjà fait paraître dans la même collection un essai sur Baudelaire, il est traduit du turc par </span><span>Özlem Kasap et Pierre Bastin.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1FT-ixPoAukyp4ogtFerJ1_j4vmXYl65Dur2TRetnIUlVMxCqv9NKzPM291IieS5VEewOUb4Byyv9j7fQRIBNpUudY10Gx_un2ZTXwM-7G-TLPV8ZECnwZ_mtLVyRfJtnHeZdbbuZRqXT1LIuw7Vh_RoPh_T23z6yXxfVxkhYw0vph6dcGi1q2AFDqQ/s4983/ov.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4983" data-original-width="3141" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1FT-ixPoAukyp4ogtFerJ1_j4vmXYl65Dur2TRetnIUlVMxCqv9NKzPM291IieS5VEewOUb4Byyv9j7fQRIBNpUudY10Gx_un2ZTXwM-7G-TLPV8ZECnwZ_mtLVyRfJtnHeZdbbuZRqXT1LIuw7Vh_RoPh_T23z6yXxfVxkhYw0vph6dcGi1q2AFDqQ/w253-h400/ov.jpg" width="253" /></a></span></div><span style="font-size: large;"></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Pour évoquer ce livre, il faut tout d'abord parler de la méthode utilisée par l'auteur pour nous présenter le poète Orhan Veli. Il y avait déjà eu recours pour étudier Baudelaire. Il s'agit de la méthode empathique. Celle-ci "prétend promouvoir la création d'un lien relatif, subjectif et transcendant entre l'écrivain et le critique-lecteur. Une relation vivante et dynamique s'établit dès lors entre le texte original et le lecteur, relation qui va bien au-delà de la simple objectivité."</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>L'objectif est ici atteint et </span></span><span style="font-size: large;"><span>Tuğrul İnal a réussi à nous attacher à ce poète disparu trop tôt que fut Orhan Veli. Il nous fait entrer dans son univers où les petites gens d'Istanbul mobilisent toute son attention. Il restitue son parcours poétique, ses engagements pour que la poésie se libère des contraintes formelles imposées par la tradition et trouve dans le vers libre le chemin d'un total renouvellement.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>"Orhan Veli, nous dit l'auteur de cet essai, s'efforce de mettre en avant la vie intérieure de l'homme, la force et la richesse de l'imagination" et plus loin "L'imagination est tout : liberté créatrice, authenticité, illusion et source plaisir. Dans la République turque nouvellement créée, cela correspond justement à la mise en avant d'une relation entre un mode de pensée et l'esthétique et par conséquent avec les productions écrites et artistiques". </span></span><span style="font-size: large;"><span>Tuğrul İnal insistera sur l'accueil qu'Orhan Veli fera au surréalisme tout en restant fidèle à sa sensibilité profonde.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Les langues, les cultures sont des barrières qui nous empêchent souvent de regarder plus loin, de sortir d'un cadre de pensée et de perception du monde dans lequel il est facile de s'enfermer. Remercions la collection <i>regards turcs</i> pour le choix de ses livres et son remarquable travail de traduction qui nous les rend accessibles et nous permet ainsi d'élargir notre horizon. C'est grâce à elle que le poète Orhan Veli est entré dans le cercle de nos poètes familiers où il restera désormais durablement.<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;"><span>Complément :</span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>-<a href="https://www.editions-harmattan.fr/livre-orhan_veli_essai_empathique_tugrul_inal-9782140278655-73728.html"> Le livre sur le site de l'éditeur. </a></span><span></span></span></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-90097738351752917062022-11-26T00:00:00.075+01:002022-11-26T00:00:00.181+01:00Rencontre d'un philosophe avec un poète<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">J'ai déjà eu dans ce blog l'occasion d'accorder une place aux relations qui existent entre la poésie et la philosophie. Il y a dix ans <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2012/06/poesie-philosophie.html">Philippe Tancelin</a> y disait toute la fécondité qui pouvait en résulter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">J'ai également déjà eu l'occasion de présenter les recherches d'<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2015/04/amitie-ivan-frias.html">Ivan Frias</a> qui a de son côté fait dialoguer la philosophie avec la médecine. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Ivan est aussi passionné de littérature et de poésie. <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2020/08/confinement-santa-teresa.html">Il écrit lui-même</a> et a participé à Rio de Janeiro a des ateliers d'écriture. Il est venu également en France en 2014 assister à celui que j'animais à Hyères.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le terrain était donc favorable pour que nous échangions ensemble autour de sujets qui nous étaient chers à l'un et à l'autre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiynk94JYV1ujob9nV0fWRnPDe5g6MkgZLYBAFb3aTxqOv8V4FV2rrCJhbhtNKPe5yJrz8I2BdCiJ_VWzY2P75694XlC0GfRBZ1fAswovURMIYmnj3tdY8fiyVbKRHGQO9pPohlTtJ2zuGRvTzVI6hHWz0cQo_zfavD0k25HRUmlz8c9EKEO2E198dFdA/s4308/30couv.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4308" data-original-width="2952" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiynk94JYV1ujob9nV0fWRnPDe5g6MkgZLYBAFb3aTxqOv8V4FV2rrCJhbhtNKPe5yJrz8I2BdCiJ_VWzY2P75694XlC0GfRBZ1fAswovURMIYmnj3tdY8fiyVbKRHGQO9pPohlTtJ2zuGRvTzVI6hHWz0cQo_zfavD0k25HRUmlz8c9EKEO2E198dFdA/w274-h400/30couv.jpg" width="274" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Voici comment est présenté le livre :<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span><span style="font-size: large;"><span>Ivan Frias, médecin et philosophe brésilien, a posé 30 questions
au poète et critique littéraire français Jean-Luc Pouliquen pour un état
des lieux de la poésie actuelle. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>En s'appuyant sur sa propre pratique,
le poète va évoquer son engagement pour que la poésie retrouve sa place
dans une société qui ne lui accorde plus beaucoup d'importance. Il va en
particulier raconter son expérience d'ateliers d'écriture auprès des
enfants tout d'abord, des adultes ensuite, pour les amener à
l'expression poétique. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Ivan Frias, nourri de culture grecque, mettra en
perspective la situation actuelle du poète avec celle qui était la
sienne dans la Cité antique. Pour compléter l'échange, Jean-Luc
Pouliquen proposera un choix de ce qu'il appelle ses </span><span class="a-text-italic">Poissons-poèmes</span><span>. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>L'ensemble sera introduit par Mirian de Carvalho qui notera que la
poésie et la pédagogie présentées : " <i>se complètent comme une manière de
voir le monde et de concevoir l'être entre des mouvements ascendants et
descendants, accompagnant les sentiments de l'âme qui traversent
l'existence. Et ce voyage dans l'existence n'est pas loin des
réalisations de la vie dans les espaces et les temps vécus sur les
chemins de la ville, où transitent</i></span><i><span class="a-text-italic"> le</span><span> </span><span class="a-text-italic">je</span><span> </span><span class="a-text-italic">et le</span><span> </span><span class="a-text-italic">nous</span></i><span><i>. Et où ils souhaitent traverser ensemble le drame de l'existence</i>."</span></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;"><span>Compléments :</span></span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>- <a href="http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/amazon/review/1954651-30-questions-d-un-philosophe-a-un-poete">Une lecture du livre par André Lombard.</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>- <a href="https://www.amazon.fr/Autour-po%C3%A9sie-questions-philosophe-po%C3%A8te/dp/B0B71CCPPM/ref=sr_1_15?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=7RGT7DMMJB4R&keywords=pouliquen+jean-luc&qid=1665219550&qu=eyJxc2MiOiIxLjA1IiwicXNhIjoiMC4wMCIsInFzcCI6IjAuMDAifQ%3D%3D&sprefix=pouliquen+jean-luc%2Caps%2C123&sr=8-15">Pour commander l'ouvrage.</a> <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span> <br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-6844501588941937172022-10-26T16:38:00.000+02:002022-10-26T16:38:33.990+02:00La fille du Rhône<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large;">Ancrés en Provence, nous ne pouvions qu'être séduits par ce livre inspiré par le Rhône. Le fait qu'il soit édité par les éditions <i>Jorn</i> dont nous avons déjà à plusieurs reprises salué <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2019/01/luvre-poetique-dhenri-espieux.html">la qualité du travail éditorial</a> n'a fait que nous renforcer dans ce sentiment.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBjSjSfQ_tS7-zeaACcysMsUfx46RPHnu2vrGVI25OUcOJZotTse8hUasAgT-dOXphIiGowS4zQ-xTTjFcrpQK_YQ5xNIZLH_FCnxT8mjPkrGfn9uhFPXg_9PTANYEzsnRWw1qh1l1aoQfzh_cqneiR7rX-rG017eebQnzCM7oWGIqKo7QNDzv7cbbiQ/s4620/Rh%C3%B4ne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4620" data-original-width="3069" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBjSjSfQ_tS7-zeaACcysMsUfx46RPHnu2vrGVI25OUcOJZotTse8hUasAgT-dOXphIiGowS4zQ-xTTjFcrpQK_YQ5xNIZLH_FCnxT8mjPkrGfn9uhFPXg_9PTANYEzsnRWw1qh1l1aoQfzh_cqneiR7rX-rG017eebQnzCM7oWGIqKo7QNDzv7cbbiQ/w266-h400/Rh%C3%B4ne.jpg" width="266" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le livre se compose de huit nouvelles. Elles sont proposées dans une première partie dans la langue dans laquelle elles ont été écrites, c'est à dire en provençal. Dans une deuxième partie, Danièla Julien nous en offre une version en français. C'est elle-même qui s'est chargée de la traduction. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Les huit nouvelles ont pour titres : <i>Panissa / P</i></span><span style="font-size: large;"><i>anisse, A l'ombra de la luna / A l'ombre de la lune</i>, <i>Mariana / Marianne</i>, <i>Camarga / Camargue</i>, <i>Lo fornier / Le boulanger</i>, <i>Nuech d'esfrai / Nuit d'effroi</i>, <i>Canadairs / Canadairs</i> et <i>Lo cabanon / Le cabanon</i>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Toutes sont reliées l'une à l'autre par le Rhône au bord duquel est née l'auteure. La première nouvelle est d'ailleurs autobiographique et raconte sa venue au monde dans le château de Panisse où s'était réfugiée sa famille en août 1944 pendant que les alliés bombardaient Tarascon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le Rhône est plus qu'un décor, c'est un personnage qui occupe sa part dans le théâtre de l'existence. S'il est inspirateur de poésie et de rêverie il est aussi acteur de drames lorsqu'il vole la vie de ceux qui n'ont pas su le dominer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Ce livre qui restitue toute l'épaisseur de la vie au bord du fleuve dans ses dimensions joyeuses et tragiques, dans ses événements à la fois ordinaires et exceptionnels, comme les inondations ou les incendies, n'a rien en cela de folklorique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il dit l'intensité que l'on ressent lorsque l'on habite un lieu à fort caractère. L'attachement viscéral de Danièla Julien à la langue d'Oc ne pouvait que l'amplifier. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Complément :</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- Le livre est vendu 15 € l'exemplaire à commander aux éditions JORN, 38, rue de la Dysse, F 34150 MONTPEYROUX.</span><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-53125306553832306042022-09-26T15:16:00.000+02:002022-09-26T15:16:20.554+02:00Le chant solaire de Jacques Barthès<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La rencontre de la poésie avec la chanson a intéressé ce blog <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2010/02/poesie-chanson.html">dès sa création</a>. Et à plusieurs occasions déjà nous sommes venus en parler. La dernière fois ce fut à propos de <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2020/07/dire-et-chanter-la-poesie.html">Muriel Batbie Castell</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Aujourd'hui vous voudrions saluer Jacques Barthès. Comme Muriel Batbie Castell il a inscrit son œuvre dans l'espace occitan, plus précisément dans la région languedocienne dont les paysages méditerranéens ont marqué son enfance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Jacques Barthès est auteur, compositeur, interprète. Il a été distingué cette année par l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse pour la qualité poétique de ses chansons. Dans le même temps, il faisait paraître un livre rassemblant les textes de cinquante de ses créations. L'ensemble étant accompagné de photos et de dessins de l'auteur.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0YerR8Zr5uhNJuOWpK7VlKcx_InYXEsE8Tete4xlvj07oLl0U7blimEqMdmgPxSZ_6ev4s4FD6h8YtRIz6Z5od_d3Wk1nAdzvK6E_3oLS5UklSeGPUA8v1i_y9gIxgtg4-Z5RVI7J5_JSY8yVjhetiN6ucgS6X5R08wbwHzT_OfORSb6v6hgJeXvAqQ/s4503/JB.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4503" data-original-width="3282" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0YerR8Zr5uhNJuOWpK7VlKcx_InYXEsE8Tete4xlvj07oLl0U7blimEqMdmgPxSZ_6ev4s4FD6h8YtRIz6Z5od_d3Wk1nAdzvK6E_3oLS5UklSeGPUA8v1i_y9gIxgtg4-Z5RVI7J5_JSY8yVjhetiN6ucgS6X5R08wbwHzT_OfORSb6v6hgJeXvAqQ/w291-h400/JB.jpg" width="291" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">D'emblée nous sommes invités à rentrer dans le propos. Dans le premier texte Jacques Barthès écrit : "Il y a du feu sur ton visage ma terre / Il y a la mort dans tes villages ma terre", dans le second il poursuit : "Chanter pour ajouter à la beauté des choses l'harmonie retrouvée le silence et la paix" enfin dans le troisième il nous confie : " A l'envers j'écris ma vie un long poème qui chante à midi".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Nous savons désormais où son inspiration prend sa source, quelles sont ses intentions et quelle sera la lumière qui éclairera ses paroles. Nous pouvons le suivre en toute confiance à travers les collines, dans les vignes ou au bord de la mer. Mais ce voyage ne sera pas celui d'un vacancier qui cherche à couler des jours insouciants sous le soleil. Pour Jacques Barthès l'astre de feu brille pour aiguiser sa lucidité et le faire entrer plus avant dans sa condition d'homme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span> </span><span> </span>"Je prends ma force dans la semence / De l'été qui appelle sa moisson / D'enfance et d'abandon / L'appel lourd du silence / Les gerbes du soleil / Vous rendent l'espérance / Emportant l'avenir / Dans son dernier voyage / Et le feu dans l'espace" .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">A la lecture des textes de Jacques Barthès, la force ressentie dans les mots nous amène à penser qu'ils sont de véritables poèmes qui peuvent être pris tel quel sans l'ajout de la musique. C'est un compliment adressé à l'auteur quand on sait que bien souvent les paroles d'une chanson ont besoin de l'habillage des notes pour prendre véritablement du relief. Ce n'est pas le cas ici, si bien que l'on écoutera chaque chanson interprétée par Jacques Barthès avec un plaisir renouvelé, celui de découvrir à partir d'un poème une autre création.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il est maintenant temps de juger sur pièce : <br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/TXXjs1n2Jfk" width="320" youtube-src-id="TXXjs1n2Jfk"></iframe></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Compléments :</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- Le livre est vendu 15€ port compris à commander à Jacques Barthès, Le Valéry, 28 rue Montmorency, 34220 Sète.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><a href="https://lesinguliersete.fr/jacques-barthes-un-poete-setois-dadoption/">- Un portrait de Jacques Barthès par Philippe Raybaud.</a><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span> <br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-90812935330601901542022-08-23T00:00:00.006+02:002022-08-23T15:16:15.474+02:00Les miniatures enchantées de Ruby Silvious<p style="text-align: justify;"> Lorsque j'ai présenté le mois dernier le livre <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2022/07/andre-salmon-et-ses-amis.html"><i>Pablo Picasso, André Salmon and "Young French Painting"</i></a>, j'ai omis de dire que la maquette de couverture était de Ruby Silvious. Au mois d'avril, j'ai eu la chance de la rencontrer et de découvrir ses dernières créations. Pour la deuxième fois - Ruby Silvious était déjà venue à Hyères en 2017 - elle les présentait à la galerie LM Studio dirigée par Laurence Neron-Bancel dont j'ai déjà eu l'occasion de parler à travers les artistes <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2018/10/les-paysages-de-vero-barbot.html">Véro Barbot </a>et<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2022/01/planete-bleue.html"> Bertille de Baudinière</a>.</p><p style="text-align: justify;">Ruby Silvious est une créatrice américaine particulièrement imaginative qui utilise des matériaux récupérés dans notre univers quotidien pour les transformer en œuvres d'art. Un premier livre intitulé <i>363 Days of Tea : A Visual Journal on Used Tea Bags </i>avait rendu compte de son expérience journalière, durant une année, de traduire sur un sachet de thé usagé, par le trait et la couleur, ses émotions du moment. Son deuxième livre <i>Reclaimed Canevas</i> prolonge et amplifie sa démarche en introduisant l'utilisation de nouveaux supports.<br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrDu4zXiUEZqgMTsRGJYheSyIRMvz-Pi-i1FD6R9m9rRF8maCIfSmTtxmttdnKOPmd79y8DXdGHq78BVlbs4tQvJiSgaU39w3rfVHPUIYzpfii-JW6rgjIynOOdV9aV2Eo5jDOqqdsjCvyi4rKMubSNXSF9DerIPdMcH7CATvvAkYZwDGn66TPgQyfVA/s4854/RS.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4854" data-original-width="4482" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrDu4zXiUEZqgMTsRGJYheSyIRMvz-Pi-i1FD6R9m9rRF8maCIfSmTtxmttdnKOPmd79y8DXdGHq78BVlbs4tQvJiSgaU39w3rfVHPUIYzpfii-JW6rgjIynOOdV9aV2Eo5jDOqqdsjCvyi4rKMubSNXSF9DerIPdMcH7CATvvAkYZwDGn66TPgQyfVA/w369-h400/RS.jpg" width="369" /></a></div><p style="text-align: justify;">Les chapitres intitulés <i>52 weeks of tea</i>, <i>Multiple tea bags</i>, <i>26 days of tea in Japan</i>,<i> 26 days of tea in France</i>, <i>9 days of tea in Spain</i>, <i>Coming home</i> illustrent une nouvelle fois avec brio la démarche de Ruby Silvious de transcrire sur des sachets de thé ses impressions et émotions de voyage. Par cette citation de Marcel Proust : "Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux pays mais à voir avec des yeux nouveaux", l'artiste nous indique le sens de sa recherche. Elle réalisera en fait les deux en nous faisant découvrir des lieux que nous ne connaissions pas ou connaissions superficiellement, avec un regard renouvelé. Ainsi de la dernière séquence par exemple <i>Coming home</i> où nous découvrons son village de Coxsackie dans la vallée de l'Hudson avec ses yeux remplis d'émotion. Ses représentations du parc près de la rivière, des bâtiments du centre-ville en briques rouges, d'une ferme entourée de prairies, d'un phare sur l'Hudson, de la rivière elle-même, nous restituent l'Amérique paisible et familière qui compose son décor quotidien.</p><p style="text-align: justify;">Il sera question dans le livre de "Haïku visuel". L’expression est heureuse et met en lumière la dimension poétique du travail de l'artiste qui réenchante le monde à la fois par sa capacité à saisir la magie de l'instant et à l'inscrire sur des supports qu'elle a su soustraire à leur utilitarisme premier. Le mot "support" est bien au pluriel, le livre est là pour nous le donner à voir.</p><p style="text-align: justify;">Dans un chapitre intitulé <i>Oribrami </i>qui joue ici sur le mot Origami, l'artiste qui a fréquenté le milieu de la mode, présente des pliages représentant des soutiens-gorges réalisés avec des papiers d'emballage de différentes enseignes telles Starbucks, Whole Foods, McDonald's ou encore Savannah Bee. Enfin dans les pages de la séquence <i>Non-Traditional Materials </i>nous découvrons le merveilleux usage que Ruby Silvious a su faire de l'intérieur d'une coquille d’œuf, d'un nuancier de peinture murale, de glands de chêne, de galets, de feuilles séchées ou de coquilles de pistaches. Nous arrêtons là l'énumération mais il semble que les possibilités soient infinies.</p><p style="text-align: justify;">Il est temps maintenant de rejoindre l'artiste dans son atelier et de la découvrir au travail :<br /></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/VzSM1Yw_75s" width="320" youtube-src-id="VzSM1Yw_75s"></iframe></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><b>Compléments :</b></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.rubysilvious.com/">- Le site de Ruby Silvious.</a></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.amazon.fr/Reclaimed-Canvas-Reimagining-Ruby-Silvious/dp/1643073974/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3H5P0KTYCCSTD&keywords=ruby+silvious&qid=1661174348&sprefix=ruby+silvious%2Caps%2C160&sr=8-1">- Pour se procurer son livre. </a><br /></p><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-9053753122287535442022-07-23T00:00:00.006+02:002022-07-23T12:46:31.742+02:00André Salmon et ses amis<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large;">Le propre de l'expérience poétique est de ne pas s'enfermer dans le temps. Ce que le poète a vécu ne s'éteint pas à sa disparition. Chacun de ses actes et de ses écrits contient une vibration qui continue au-delà de sa mort à agir sur les vivants. Deux livres qui viennent de paraître concernant André Salmon nous le confirment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih9iCesXSbo1LjyL-B9aD_FBNaza1eXuXmfAxZ_3TIldFyAVFPzET3jbKrpBZ5kbA03YbihhWOaln06vst2TUffVovvLyYIM1RxQ73n2XRPYKf_rW7cb8o0raOs3uFADWt4HQ23II1ajGc2rJIIUss6LMnAlcdB397M9GaOHnCYUIPc46Pr4GkvNW3JQ/s3798/22%20-%20GAAS.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3798" data-original-width="2718" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih9iCesXSbo1LjyL-B9aD_FBNaza1eXuXmfAxZ_3TIldFyAVFPzET3jbKrpBZ5kbA03YbihhWOaln06vst2TUffVovvLyYIM1RxQ73n2XRPYKf_rW7cb8o0raOs3uFADWt4HQ23II1ajGc2rJIIUss6LMnAlcdB397M9GaOHnCYUIPc46Pr4GkvNW3JQ/w286-h400/22%20-%20GAAS.jpg" width="286" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><a href="https://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2019/04/le-souvenir-dandre-salmon.html">Le poète</a> que nous avons eu déjà l'occasion de présenter en 2019 à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition reste avant-tout associé à l'aventure créatrice du début du vingtième siècle à laquelle il a participé, en particulier au côté de <a href="https://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2018/11/le-souvenir-de-guillaume-apollinaire.html">Guillaume Apollinaire </a>pour la poésie et de Pablo Picasso pour la peinture. Mais citer ces deux noms ne saurait rendre compte du foisonnement de la période, ils sont à prendre comme des points d'ancrage à partir desquels le paysage artistique et littéraire de l'époque va pouvoir être reconstitué.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Claire Paulhan dont les éditions proposent des journaux intimes, des correspondances littéraires, des textes autobiographiques et mémoires inédits d'écrivains des XIXème et XXème siècle a été bien inspirée de confier à Jacqueline Gojard la préparation de ce livre qu'elle a aussi annoté et préfacé. Jacqueline Gojard est la meilleure spécialiste de l’œuvre d'André Salmon mais sa connaissance du poète ne se limite pas à une approche intellectuelle, elle procède aussi des liens du cœur. Sur cette base, Léo Salmon, l'épouse d'André, l'avait désignée comme l'exécuteur testamentaire de l’œuvre de son mari.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le livre se présente en deux parties. La première, la plus volumineuse concerne la correspondance qui s'est établie entre André Salmon et Guillaume Apollinaire entre 1903 et 1918. 1918 est l'année de la mort de Guillaume Apollinaire. La deuxième partie est précisément un florilège de textes d'André Salmon, témoignages divers et souvenirs.. sans fin, écrits à partir de 1918 et jusqu'en 1959 en hommage à son ami disparu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Lorsque leurs échanges commencent Guillaume Apollinaire et André Salmon ont respectivement 23 et 22 ans. C'est dire si la correspondance présentée, composée de 90 lettres et documents, nous introduit d'emblée dans le feu de leur aventure qu'une somme de notes, complétée d'illustrations souvent inédites, va minutieusement éclairer. Rien ne sera laissé dans l'ombre qu'il s'agisse par exemple d'un lieu, d'une date, d'une personne ou d'une revue apparaissant dans le fil de leur relation. Ainsi avançant dans la lecture, les traits du décor et de l'action des deux protagonistes et de leur entourage se feront de plus en plus précis. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le florilège de textes d'André Salmon sera une manière de revivre ce temps d'exception qui aura à jamais "fertilisé" le reste de son existence.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx-BqZn8LbUimecqK8q7Du3HDHKSgsZY-1ibVB2zjioc-bux9yeGyO0ZZR1zoiu_Hrd_hocZqBh4kQZDQhA9lHND1dsl-ZNOJ2kga3ozTt-jilVqq1pXaO9EPwi0Rt_fYhHIMa_WZR9ThGiUHR16yDRjijKZCQaKGMWQG_-eFbqTNDHoHzPDFH5vjjKg/s5916/5-a.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5916" data-original-width="4092" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx-BqZn8LbUimecqK8q7Du3HDHKSgsZY-1ibVB2zjioc-bux9yeGyO0ZZR1zoiu_Hrd_hocZqBh4kQZDQhA9lHND1dsl-ZNOJ2kga3ozTt-jilVqq1pXaO9EPwi0Rt_fYhHIMa_WZR9ThGiUHR16yDRjijKZCQaKGMWQG_-eFbqTNDHoHzPDFH5vjjKg/w276-h400/5-a.jpg" width="276" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le deuxième livre porte plus précisément sur la relation d'André Salmon avec les peintres dont se détache la figure de Pablo Picasso et immédiatement après, celle d'Amedeo Modigliani. Une photo en quatrième de couverture de l'ouvrage représente d'ailleurs Modiagliani, Picasso et Salmon photographiés par Jean Cocteau le 12 août 1916 devant le Café de la Rotonde à Montparnasse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le livre est proposé en anglais, il est publié à New York par les éditions Za Mir que dirige </span><span style="font-size: large;">Beth Gersh-Nešić. Nous avions déjà présenté dans ce blog une précédente initiative qu'elle avait prise concernant André Salmon. Il s'agissait de <a href="https://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2019/09/pablo-picassoandre-salmon-portraits.html">portraits croisés de Picasso sur Salmon et de Salmon sur Picasso</a>. Le texte était de Jacqueline Gojard, la traduction de </span><span style="font-size: large;">Beth Gersh-Nešić, les notes de toutes les deux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Cette fructueuse collaboration a préparé le livre présenté aujourd'hui qui a été construit sur le même principe. <i>La Jeune Peinture française</i> est un ouvrage écrit par André Salmon en 1912 et publié la même année par l'éditeur parisien Albert Messein. Il s'agissait ici d'en proposer une traduction fidèle, accompagnée d'une introduction et de notes. Elle serait complétée d'une riche bibliographie, d'une courte biographie d'André Salmon, de quelques informations également sur Jacqueline Gojard et </span><span style="font-size: large;">Beth Gersh-Nešić, d'un index des noms cités. Il faut ajouter que le livre de grand format a permis l'insertion de 21 reproductions de tableaux en couleurs qui viennent illustrer merveilleusement le propos déjà enchanteur d'André Salmon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Dans son introduction Jacqueline Gojard souligne le caractère paradoxal de ce livre qui rend compte à la fois d'une révolution artistique en train de s'accomplir et d'un panorama de la peinture tel qu'il existe en ce début de XXème siècle où beaucoup sombreront dans l'oubli.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">On lira ensuite avec plus d’acuité et curiosité les chapitres du livre de Salmon qui ont pour titre : Les Fauves, Une histoire anecdotique du Cubisme, L'Art vivant, Renaissance de la peinture française du paysage, Femmes peintres du Vingtième siècle.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Compléments :</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="http://www.clairepaulhan.com/auteurs/apollinaire_salmon.html">Le livre sur Guillaume Apollinaire & André Salmon sur le site de l'éditeur.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">- <a href="https://www.amazon.fr/Pablo-Picasso-Salmon-French-Painting/dp/1950191028/ref=sr_1_fkmr0_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2WMQOKRKNPJ9I&keywords=Pablo+Picasso%2C+Andr%C3%A9+Salmon+and+%22Young+French+Painting%22&qid=1658563561&sprefix=pablo+picasso%2C+andr%C3%A9+salmon+and+%22young+french+painting%22%2Caps%2C658&sr=8-1-fkmr0">Pour se procurer en France <i>Pablo Picasso, André Salmon and "Young French Painting"</i></a>.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-68426470217828511182022-06-25T00:00:00.102+02:002022-06-25T00:00:00.163+02:00G. Bachelard, N. Berdiaev & M. Buber<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Gaston Bachelard a déjà été à l'honneur dans ce blog puisque une série de chroniques lui a été consacrée sous le titre générique <i>Lire et relire Bachelard</i>. <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2014/07/lire-et-relire-bachelard-vii.html">La dernière</a> concernait les lettres du philosophe adressées au poète<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2010/01/hommage-louis-guillaume.html"> Louis Guillaume</a> sur lequel nous avions également écrit. Ce blog a de même rendu hommage à <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2011/12/le-souvenir-de-paul-desjardins.html">Paul Desjardins</a> et rappelé l'exceptionnelle aventure des<i> <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2011/09/les-soirees-litteraires-de-pontigny.html">Décades de Pontigny</a></i>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Voici un livre qui associe Gaston Bachelard à Pontigny ainsi qu'à deux autres penseurs : Nicolas Berdiaev et Martin Buber.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzHTSrhwRD2R32VAbdN03ud_bGjVvQxXsYDSq_TeyCwGL7uwrTwlRaVlQ-cUBnG_YGReQ5jlUz8MtgkAsd-3wb1JkDVMO6hk1LilG9IABiR-88Az31DB2BmyaKPqZJZbF7lDC_1BQBTGqP24ObEogHjXr0JIaFGR8RrM_ob7pJEo9rX9uLYgoAUyPqXw/s4395/3B-Couv.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4395" data-original-width="2964" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzHTSrhwRD2R32VAbdN03ud_bGjVvQxXsYDSq_TeyCwGL7uwrTwlRaVlQ-cUBnG_YGReQ5jlUz8MtgkAsd-3wb1JkDVMO6hk1LilG9IABiR-88Az31DB2BmyaKPqZJZbF7lDC_1BQBTGqP24ObEogHjXr0JIaFGR8RrM_ob7pJEo9rX9uLYgoAUyPqXw/w270-h400/3B-Couv.jpg" width="270" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La couverture a été dessinée par le peintre Tony Fontana qui a aussi réalisé pour les pages intérieures les portraits des 3 B.</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">"Les 3 B, nous indique le texte de quatrième de couverture, c'est comme
cela que l'auteur désigne Gaston Bachelard, Nicolas Berdiaev et
Martin Buber. Tous les trois ont eu le privilège de participer dans
les années trente aux fameuses <i>Décades de Pontigny</i> créées
par Paul Desjardins. Ce livre s'attarde sur ce moment privilégié de
la vie culturelle européenne et sur ce qu'il peut révéler du
parcours humain et philosophique des 3 B. Entre le philosophe
français, le penseur russe et le traducteur de la Bible en allemand,
des convergences vont apparaître et des sympathies vont naître. Le
signe le plus tangible sera l'initiative prise par Gaston Bachelard
de faire traduire en français <i>Ich und Du</i> de Martin Buber,
livre qu'a lu en allemand Nicolas Berdiaev et qu'il apprécie
beaucoup. Ces secrètes correspondances se poursuivront dans une
deuxième partie où l'auteur s'attachera à montrer la place jouée
par l'imagination dans la pensée de Gaston Bachelard et de Nicolas
Berdiaev. Elle pourra être lue à la lumière de ce qui a été écrit
en première partie sur Martin Buber."</span></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><b><span style="font-size: large;">Compléments :</span></b></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="https://www.amazon.fr/Gaston-Bachelard-Nicolas-Berdiaev-Pontigny/dp/B09S6SRPW4/ref=sr_1_2?qid=1655979237&refinements=p_27%3AJean-Luc+Pouliquen&s=books&sr=1-2"><span style="font-size: large;">- Pour commander l'ouvrage.</span></a></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/amazon/review/1953928-jean-luc-pouliquen-les-3-b"><span style="font-size: large;">- Une lecture des "3 B" par André Lombard.</span></a></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;"><a href="https://lespoetes.site/son/2022/2022-06-17.mp3">- L'auteur s'entretient du livre avec Christian Saint-Paul dans son émission<i> Les Poètes</i>.</a><br /></span></p>
Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-91848622157198050852022-05-28T00:00:00.244+02:002022-05-28T00:00:00.153+02:00Lucienne Desnoues fabuliste<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large;">Il y aura bientôt trente ans, c'était en novembre 1992, que nous avons publié aux Cahiers de Garlaban, un recueil de Lucienne Desnoues intitulé<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2014/08/les-cahiers-de-garlaban-xviii.html"> <i>Fantaisies autour du Trèfle</i></a> avec en couverture un dessin de<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2015/05/le-souvenir-de-serge-fiorio.html"> Serge Fiorio</a>. Lucienne Desnoues a quitté ce monde en août 2004, mais ses amis ne l'oublient pas et continuent de faire vivre sa poésie. Le recueil que viennent d'éditer les éditions du jais en témoigne.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivw109VJvVvzOsdSkM1MiBqsGjuBAym_W5KGUzK1J5JzpgAMOxB7HShHFeK8yKZah57emCv3yL_CDTR20T8r1txYtpeL53CZTeRChmdcHOcmyGqadngaZbJNpX7VfPW2U9rObC90cYYUSfxEWyfOgIsFjA7oFT8baD1ld5eVxPzDjvdk4VysVm5voyCg/s4944/6%20-%20ld.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4944" data-original-width="3462" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivw109VJvVvzOsdSkM1MiBqsGjuBAym_W5KGUzK1J5JzpgAMOxB7HShHFeK8yKZah57emCv3yL_CDTR20T8r1txYtpeL53CZTeRChmdcHOcmyGqadngaZbJNpX7VfPW2U9rObC90cYYUSfxEWyfOgIsFjA7oFT8baD1ld5eVxPzDjvdk4VysVm5voyCg/w280-h400/6%20-%20ld.jpg" width="280" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il s'agit ici vraiment d'un livre de ferveur et d'amitié, d'une initiative collective pourrait-on dire. L'éditeur Jacques Ibanès raconte à la fin de l'ouvrage sa venue en septembre 2002 à Montjustin pour y rencontrer Lucienne Desnoues. Il remercie Gérard Oberlé de lui avoir fait parvenir une photographie de sa fidèle amie Lucienne pour le quatrième de couverture. C'est grâce à sa fille Sylvie Mogin-Desnoues que la publication a pu se faire. Et puis il y a l'avant-propos d'André Lombard et la postface de Gérard Allibert, tous les deux liés à Montjustin et sa vie culturelle. Il faut enfin citer le nom de Frédérique Haüy pour ses magnifiques illustrations qui a su comme le note Jacques Ibanès : "être fidèle aux poèmes de Lucienne Desnoues tout en restant elle-même".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">"Quand l'idée est venue à Lucienne d'écrire bien à sa façon, et peut-être à la file, cette douzaine de fables à contre-courant de celles de La Fontaine, on imagine facilement, à leur esprit, combien elle a dû dès lors s'amuser à propos de chacune en amont de leur rédaction définitive" commente André Lombard. On comprend alors d'autant mieux qu’Étalon Naïf soit l'anagramme de La Fontaine. "Il va de soi qu'il lui fallait donc avoir le plus parfait culot allié à une belle assurance pour réaliser ce tour de force littéraire, en relever haut la main le défi" poursuit André Lombard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le lecteur se délectera des fables <i>Le Renard et le Corbeau, L'Agneau et le Loup, Les Raisins et le Renard, Le Bûcheron et la Mort, Le Pot au lait et la Laitière, Le Héron, La Fourmi et la Cigale, Le Roseau et la Chêne, La Tortue et le Lièvre, La Mouche et le Coche, La Cigogne et le Renard, Le Bœuf qui veut se faire aussi menu que la Grenouille</i> qui nous prennent toutes à contre-pied.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Comme l'écrit Gérard Allibert dans sa postface : "nous voici invités à suivre le cours buissonnier d'une rivière en tresses. Le fil de l'eau des destinées de chacun de ces animaux pensant y prend à tout coup un cheminement différent. Et voilà que leur succèdent inévitablement de nouveaux horizons".</span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Complément :</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><a href="https://jacquesibanes.wixsite.com/les-editions-du-jais/fables-de-l-%C3%A9talon-na%C3%AFf">- Le livre sur le site de l'éditeur.</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5436392584049224116.post-26392772396398262012022-04-30T00:00:00.205+02:002022-04-30T00:00:00.189+02:00Nouvelles de France et de Turquie<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">En 2017, nous avions consacré plusieurs chroniques à l'action menée par <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2017/02/istanbulparis-avec-sevgi-turker.html">Sevgi Türker-Terlemez</a> pour faire connaître la poésie et la littérature turques en France et la poésie et la littérature françaises en Turquie. En 2019, nous avions présenté<a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2019/12/un-scenario-unique-en-son-genre.html"> la Collection <i>regards turcs</i></a> qu'elle a créée avec Serpilekine Adeline Terlemez pour donner corps à cette action. Aujourd'hui nous sommes heureux de parler de son dernier livre qui vient de paraître dans cette collection.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5SOz4BBxS3JcB_ApFBfSfHYCAOvAiC8Nzbq1G9itd6T0X2NE0N5cyAjC9VndwA5iOuOLdD_2dVsqxAMy8KlG8vkEmS6-nLc1IiuIBE7ZJ_4lDxFc-umLEg3BFDf8Weden4MwpRPTOkyH0ByJOX6UPBVhoHIMZKTVCpuJKkvJ5teEY6uIgyQPgXbIo3Q/s5034/1%20-%20A.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="5034" data-original-width="3045" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5SOz4BBxS3JcB_ApFBfSfHYCAOvAiC8Nzbq1G9itd6T0X2NE0N5cyAjC9VndwA5iOuOLdD_2dVsqxAMy8KlG8vkEmS6-nLc1IiuIBE7ZJ_4lDxFc-umLEg3BFDf8Weden4MwpRPTOkyH0ByJOX6UPBVhoHIMZKTVCpuJKkvJ5teEY6uIgyQPgXbIo3Q/w242-h400/1%20-%20A.jpg" width="242" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il s'agit d'un ouvrage de dix-neuf nouvelles choisies et auto-traduites par l'auteure à partir de son livre paru en langue turque en 2017 sous le titre <i>Paris'Delileri (Les fous de Paris)</i> et qui en contenait vingt-sept. En raison de l'adaptation culturelle et stylistique qui a accompagné le passage à la langue française, ces textes peuvent être considérés comme de véritables re-créations et non de simples traductions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Dans sa préface <a href="http://loiseaudefeudugarlaban.blogspot.com/2013/05/le-n21-de-chiendents.html">Philippe Tancelin</a> qui connaît bien l'univers de Sevgi Türker-Terlemez nous en dessine quelques contours : " Ce seront les villes d'Istanbul, Paris-Hopa, la Seine-le Bosphore et sur leurs berges : les amants de toujours, les pas encore amants, les presque amoureux, les passants clandestins et touristes apatrides, les souvenirs d'antan, les instantanés, les mémoires mêlées d'hier et de déjà demain... Parfois on aperçoit un peintre dont les toiles soudain s'interposent face au défi de l'image filmique et du témoignage vivant.... D'autres fois sous les neiges éternelles, on devine la percée des immortelles, dans la brume, la traversée des éphémères, au parc, l'insoumis d'une rencontre."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Tels sont quelques-uns des reflets que nous renvoient ces nouvelles, parfois longues, parfois courtes, toutes irriguées par une grande culture ainsi qu'une générosité et cette ouverture à l'autre qui leur donnent ce poids d'humanité si précieux par les temps que nous traversons. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">Complément :</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><a href="https://www.editions-harmattan.fr/livre-l_autre_parmi_les_autres_nouvelles_2008_2021_sevgi_turker_terlemez-9782343255262-72374.html">- Le livre sur le site de l'éditeur.</a><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"> </span><br /></p>Jean-Luc Pouliquenhttp://www.blogger.com/profile/05776090331449803570noreply@blogger.com0