samedi 12 novembre 2016

Les rêveries au féminin de Jean Durello

Avec ce quatrième volet dédié à la femme se termine cette exposition consacrée à l’œuvre picturale de Jean Durello. L'artiste nous aura fait au préalable partager ses rêveries cosmiques, minérales, puis mythologiques. Et c'est grâce aux éclairages de son épouse Michelle, entourant ses toiles, que nous aurons pu aller plus avant dans sa recherche. Que tous les deux soient une nouvelle fois vivement remerciés pour ce partage.

Urban Art (100 x 100, Technique mixte)

Corps démembrés, voilés, icônes abstraites serties d’or, silhouettes graciles, flouées, rondeurs estompées…..  Féminitude évanescente qui ne pèse en rien sur le quotidien. Tout en absence, en demie teinte.

Ébauches (100 x 100, Technique mixte)

Anatomie ébauchée, chairs meurtries, seins pudiques, mains esquissées…

Ombres (50 x 60, Inox)

Polichinelles dociles, spoliées de la splendeur de leurs formes, privées de leur légitimité de femmes vivantes, de leur souveraineté.

L'attente (100 x 100, Technique mixte)



Femmes résignées prisonnières du temps….

Modern Solitude (100 x 100, Technique Mixte)


L’artiste crie ici sa vision intérieure d’un univers moderne qui broie le féminin, qui le déchire, le déchiquette, l’emprisonne… pour mieux le maîtriser, laissant le masculin dans l’isolement, le monde sans voix. 

Pourtant dans cette solitude artificielle, l’altérité se crée.
Dans le silence absolu, l’œuvre se raconte.
Elle vient souligner un sentiment de connivence alors généré par le peintre, à l’endroit même où les subtilités de la pensée prennent le pas sur les contingences matérielles.

Invitation (100 x 100, Technique mixte)

Ainsi, la rencontre avec le Féminin se nourrit pour lui d’éloignement, plus que de présence, de rêve plus que de possession, d’amour plus que de peur.
C’est une invitation à….

                                                                 (Texte Michelle Durello)

1 commentaire:

  1. Très beau travail!
    Fort, sensible,sensualité voilée, qui me touche particulièrement.
    Bravo à Jean Durello

    RépondreSupprimer