Corne |
« Enfant, j’ai rêvé de peindre, et puis j’ai peint mes rêves ! »
« Naïveté, Nativité, les mots sont proches. »
Adoration |
Carde, 1960 |
Compléments:
La palette du peintre |
- Le blog d'André Lombard sur Serge Fiorio et ses proches.
Corne |
« Enfant, j’ai rêvé de peindre, et puis j’ai peint mes rêves ! »
« Naïveté, Nativité, les mots sont proches. »
Adoration |
Carde, 1960 |
Compléments:
La palette du peintre |
- Le blog d'André Lombard sur Serge Fiorio et ses proches.
Diseuse de bonne aventure |
« Que diriez-vous, cher maître, si demain l’un de vos tableaux faisait son entrée au Louvre ? »
- « Déjà ! »
« Que feras-tu si un jour tu ne peux plus peindre ? »
- « Je sucerai mon pouce ! »
Portrait de Giono, 1934. |
« Le portait est, sans jeu de mots, le sujet casse-gueule par excellence pour tout peintre. »
« Qui ne risque rien, n’a rien ! En peinture, comme ailleurs. Cependant, tout n’est pas à peindre, loin de là ! »
Carnaval au village, 1959. |
« Dans ma jeunesse, au village de Taninges, en Haute-Savoie, ce qui rendait le carnaval passionnant, c'est qu'il n'était pas figé dans sa tradition. C'était l'époque où les films comiques, les burlesques et leurs gags, occupaient pour une grande part les écrans de cinéma et remplissaient la salle d'éclats de rire. Ils stimulaient notre imagination et enrichissaient ainsi le carnaval de trouvailles inoubliables, renouvelées chaque année dans un esprit de fête nous faisant bien oublier la dureté de l'hiver. C'est à cette belle source fascinante que je puise les miennes. »
(à suivre)
Continuons à cheminer parmi les toiles, les pensées et réflexions du peintre.
Bûcheronnage - manège. 1958 |
« La peinture est un engagement. »
« Peu de peintres savent oublier ce qu’ils ont appris pour ne laisser parler que leur cœur. »
« Un chiffon sale, même étiqueté et catalogué “Art contemporain ”, reste un chiffon sale ! »
« L’ignorance en peinture n’est pas un handicap, mais, par les moyens de bord, le point de départ de découvertes originales. »
« Toutes les étiquettes qu’on me colle sur le dos, ici ou là, n’ont qu’un seul mérite : me faire rire ! »
« Au départ, c’est sûr, on a un don – quelque chose de “donné ”, qui ne vient pas de soi – et c’est quelque chose de précieux. Je ne sais pas à qui dire merci mais je lui dis merci tous les jours. »
Épouvantail |
« Je suis un enregistreur d’images, et peindre des spectacles aussi beaux, ou inattendus, que ceux que je peux voir les yeux fermés ou en rêve est une sollicitation constante qui m’entraîne toujours plus en avant. Mais je dois choisir, car j’en vois beaucoup plus que ce que je peux en peindre ! »
« Chacun de mes tableaux raconte quelque chose. »
« L’originalité ça ne s’invente pas : c’est un miracle que de peindre ! »
« Des jours, j’ai une fée dans la main ! »
« Il n’existe pas en peinture de problème sans solution.»
« L’essentiel est bien que la vie soit de la poésie en action ! »
Vue cavalière, 1976. |
« Quand je peins, il m’est plus facile de dire ce que je vois que ce que je fais. »
« Ceux qui ne sont pas un brin poète sont tous des menteurs ! »
« Il suffit que je ferme les yeux pour que tout s’éclaire !»
(à suivre)
Nous avons déjà eu dans ce blog l'occasion de rendre hommage à Serge Fiorio. Grâce à son ami André Lombard dont le dernier livre avait fait l'objet d'un compte-rendu dans nos colonnes, nous allons pouvoir partager un peu plus son itinéraire d'artiste. Je le remercie de m'avoir adressé les photographies de quelques œuvres de Serge Fiorio accompagnées de ses pensées et réflexions sur son art et sa vie de peintre.
Carnaval au village, 1990 |
-Vous faites du naïf ?
Non, non, de la peinture !
-Accepteriez-vous de vous séparer pour moi d'un de vos pinceaux ?
Un tout neuf ?
-Non bien sûr, le plus usagé possible.
Alors, c'est celui-là ! dit-il en tendant à la personne celui avec lequel il était justement en train de peindre.
« C'est que bientôt on va me demander des pinceaux comme on réclamait des médailles au curé d'Ars. Mais moi, sans pinceaux, je ne suis plus rien ! »
Rocher d'Ongles |
« Au début, à Taninges, je dessinais ce que je voyais et, au bout d'un moment, continuer me devenait impossible, j'étais dans une impasse. Alors la vie a fait que j'ai été obligé de peindre seulement les jours de pluie dans les baraquements de chantier. Il fallait désormais que je puise en moi et non plus au-dehors : que je compose, dans tous les sens du terme. J'ai peint de mémoire quelques bouts de paysages, ceux d'alentour qui me paraissaient les plus plastiques (la montagne est plus théâtrale que plastique). Mais ceux qui ont vu ça, tous, très vite m'ont dit, fort prémonitoirement : « Ça ressemble à la Provence ! »
(à suivre)