samedi 27 août 2011

Les Cahiers de Garlaban - V

Pour finir, voici le quatrième recueil de la série, publié en octobre 1988, dont l'auteur est Gérard Pons. Les Cahiers de Garlaban devaient par la suite éditer deux autres recueils de lui, sur lesquels nous auront l'occasion de revenir. Les Gravures du temps était un bon titre pour commencer avec ce poète graveur qui avait illustré lui-même sa couverture et que nous avions souvent plaisir à rencontrer dans son atelier installé au Castellet, ce village du Var où furent tournées quelques scènes de La femme du boulanger de Marcel Pagnol.


Le texte en quatrième de couverture était le suivant : Envisager le temps à l’œuvre sur la vie, comme le graveur sur le cuivre, ce n'est pas pour Gérard Pons faire un constat pessimiste. C'est accepter ce fin mélange d'instants choisis et d'instants subis avec lequel se dessine toute existence.
Si l'acidité de certains jours creuse le cœur en profondeur et laisse dans la bouche un goût de fer, l'heure investie dans l'amour ou le rêve étanche la soif d'absolu.
Rester l'ordonnateur du trait, qu'il contourne l'ombre ou le soleil, qu'il soit terrestre ou aérien, demeure l'intention première de Gérard Pons pour qui "la réelle beauté réside dans l'imaginaire".

Il se continuait par cette présentation de l'auteur : Gérard Pons, né dans le Vercors d'une mère cévenole et d'un père pyrénéen, a toujours gardé cet amour de la liberté qu'engendra une enfance forgée à l'air vif dans la simplicité.
Les œuvres de Saint-Exupéry, Giono, Paul Morand, plus récemment d'Emmanuel Bove l'ont aidé d'étape en étape. Il vit aujourd'hui sur les bords de la Méditerranée où il poursuit, en dehors des modes, son travail de graveur et de poète.

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