samedi 14 mai 2011

Un poème de Jean-Albert Guénégan

Voici un poème extrait du dernier recueil de Jean-Albert Guénégan, Trois espaces de liberté. Ce titre est à l'image de ce poète breton qui poursuit son œuvre loin de toutes les coteries et officialités qui n'ont jamais rien apporté de bon à la poésie. Dans ses textes soufflent l'indépendance et la liberté nécessaires à toute écriture pour qu'elle nous touche au cœur et nous émeuve. Elles s'accordent avec la présence de l'Océan, des îles, des gens de mer qui ne peuvent tricher ou faire semblant. Pourtant, si la confrontation avec cet univers est dure, elle n'exclut ni la rêverie, ni la tendresse
.
O mes îles,
Marquises bénies des vents,
je vous murmure des mots
que les embruns coifferont d’éternité.
Je crie des larmes inconnues
longtemps perçues en apparence.
Une étoile aussi est une île
et l’âme s’enroule à ses neiges.
Je voyage sur les vagues la main sur la Bible
vers Pâques où les moai tournent le dos à l’océan.
Galapagos aux rives lentes,
laissez-moi vous offrir
mon ancre d’Eden aux genêts d’Armorique.

Jean Albert Guénégan



Compléments :


- contacts pour commander le livre (courriel : guenegan-jean-albert@wanadoo.fr, tél : 02.98.88.78.50).


- Le poète sur le site de Guy Allix.



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