Troisième de la série, le recueil de Charles Galtier Lis alo de l'auceu, li racino de l'aubre / Les ailes de l'oiseau, les racines de l'arbre a été publié en juillet 1989. Pour préparer son édition nous nous étions rendus plusieurs fois chez son auteur à Eygalières. C'était toujours le geste large et la main ouverte qu'il nous y avait accueillis. Charles Galtier avait été instituteur. C'est un autre instituteur qui s'était chargé des illustrations. Gérald Sorel rencontré à Six-Fours-les-plages où il était directeur d'école, avait décoré les murs des préaux de son établissement, de grandes fresques consacrées à Marcel Pagnol. C'est ce témoignage d'amour pour la Provence qui avait été le déclencheur de notre décision de l'associer à ce recueil de Charles Galtier.
Voici ce que nous avions écrit en quatrième de couverture :
Si la diversité de ses talents l'a conduit à nous donner une œuvre abondante et multiple, Charles Galtier n'a jamais cessé d'être poète. Du poème à l'étude ethnographique en passant par le roman, le conte, la nouvelle ou le théâtre, le fil est continu pour l'auteur. Enraciné dans son terroir, tel un arbre, mais ouvrant son regard, comme l'oiseau ses ailes, vers d'autres horizons, il semble que Charles Galtier cherche sans cesse à se reconnaître dans les nombreux jumeaux qu'il se découvre dans les accords aléatoires de la chair et de l'âme. Cela aussi bien dans l'instant, que dans la fuite du temps. Et si il a toujours préféré poser des questions, plutôt que d'apporter des réponses aux interrogations fondamentales de la vie, Charles Galtier témoigne d'une quête humaniste qui puise sa force dans la fréquentation radieuse de la nature.
Complément :
- Charles Galtier sur Wikipédia
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