Des hauteurs de la Provence s'envolent pensées et créations d'aujourd'hui

jeudi 18 mai 2023

Cheminer avec Serge Fiorio - IV

Corne

« Enfant, j’ai rêvé de peindre, et puis j’ai peint mes rêves ! »

« Naïveté, Nativité, les mots sont proches. »

Adoration
 
« Quand on me commande un tableau en m'en précisant le sujet, certains détails ou autres, il y a souvent soudain rencontre entre le désir exprimé et mon imagination. C'est un peu comme si cette dernière s'identifiait alors au désir du demandeur et je n'ai plus qu'à les laisser mûrir ensemble ; cela résout d'ailleurs en grande partie, et très vite, bien des problèmes qui se présentent habituellement à la naissance d'un tableau. »

Carde, 1960

Compléments: 

La palette du peintre

- Le blog d'André Lombard sur Serge Fiorio et ses proches.

- Serge Fiorio sur Wikipédia.

 

mercredi 17 mai 2023

Cheminer avec Serge Fiorio - III

Diseuse de bonne aventure

« Que diriez-vous, cher maître, si demain l’un de vos tableaux faisait son entrée au Louvre ? »

 - « Déjà ! »

« Que feras-tu si un jour tu ne peux plus peindre ? »

 - « Je sucerai mon pouce ! »

Portrait de Giono, 1934.

« Le portait est, sans jeu de mots, le sujet casse-gueule par excellence pour tout peintre. »

« Qui ne risque rien, n’a rien ! En peinture, comme ailleurs.  Cependant,  tout n’est pas à peindre,  loin de là ! »

Carnaval au village, 1959.

« Dans ma jeunesse, au village de Taninges, en Haute-Savoie, ce qui rendait le carnaval passionnant, c'est qu'il n'était pas figé dans sa tradition. C'était l'époque où les films comiques, les burlesques et leurs gags, occupaient pour une grande part les écrans de cinéma et remplissaient la salle d'éclats de rire. Ils stimulaient notre imagination et enrichissaient ainsi le carnaval de trouvailles inoubliables, renouvelées chaque année dans un esprit de fête nous faisant bien oublier la dureté de l'hiver. C'est à cette belle source fascinante que je puise les miennes. » 

(à suivre)

 

 

 

mardi 16 mai 2023

Cheminer avec Serge Fiorio - II

Continuons à cheminer parmi les toiles, les pensées et réflexions du peintre.

Bûcheronnage - manège. 1958

« La peinture est un engagement. »

« Peu de peintres savent oublier ce qu’ils ont appris pour ne laisser parler que leur cœur. »

« Un chiffon sale, même étiqueté et cataloguéArt contemporain ”, reste un chiffon sale ! »

« L’ignorance en peinture n’est pas un handicap, mais, par les moyens de bord, le point de départ de découvertes originales. »

« Toutes les étiquettes qu’on me colle sur le dos, ici ou là, n’ont qu’un seul mérite : me faire rire ! »

« Au départ, c’est sûr, on a un don – quelque chose dedonné ”, qui ne vient pas de soi – et c’est quelque chose de précieux. Je ne sais pas à qui dire merci mais je lui dis merci tous les jours. »

Épouvantail

« Je suis un enregistreur d’images, et peindre des spectacles aussi beaux, ou inattendus, que ceux que je peux voir les yeux fermés ou en rêve est une sollicitation constante qui m’entraîne toujours plus en avant. Mais je dois choisir, car j’en vois beaucoup plus que ce que je peux en peindre ! »

« Chacun de mes tableaux raconte quelque chose. »

« L’originalité ça ne s’invente pas : c’est un miracle que de peindre ! »

« Des jours, j’ai une fée dans la main ! »

« Il n’existe pas en peinture de problème sans solution.»

« L’essentiel est bien que la vie soit de la poésie en action ! »

Vue cavalière, 1976.

« Quand je peins, il m’est plus facile de dire ce que je vois que ce que je fais. »

« Ceux qui ne sont pas un brin poète sont tous des menteurs ! »

« Il suffit que je ferme les yeux pour que tout s’éclaire !»

(à suivre)