Le 20 septembre prochain, nous commémorerons le quarante-cinquième anniversaire de la mort de Saint-John Perse. A cette occasion voici deux documents pour lui rendre hommage. Le premier concerne son installation en France, au retour de son exil aux États-Unis. Ses amis américains lui avaient offert une propriété sur la presqu'île de Giens, au bord de la Méditerranée. C'est là qu'il terminera son existence :
Le deuxième nous fait entendre le discours qu'il prononça à Stockholm en 1960 lorsque lui fut remis le prix Nobel de littérature. Entre poésie et philosophie, c'est toute la puissance de son art que le poète diplomate nous fait partager :
Complément :
- Le site de référence pour mieux connaître Saint-John Perse et son œuvre.
Saint-John Perse. Un monument vénérable, oui certes.
RépondreSupprimerMais d’abord, encore et surtout la puissance du langage des éléments fondamentaux, la conscience d’un grand souffle cosmique et son expression à hauteur d’homme, altière et fraternelle. Le lire et le relire en cette présente époque d’effarements et d’acculturation. Il n’a jamais « appartenu » au mouvement surréaliste mais, on peut considérer qu’il a contribué, à distance, à « ses oeuvres vives ». A relire aussi le texte d’André Breton: Le donateur dans La clef des champs. « A l’égal du sourcier qu’il fut en ce domaine, j’honore en St-John-Perse l’homme de mon temps le plus assidûment en quête de tous les hommes, dans leur affectation présente à chacun. »
Michel Capmal