Pour commencer l'année, j'aimerais rappeler ce que furent les Cahiers du Sud et ce qu'ils doivent à son fondateur Jean Ballard. Il ne s'agit pas ici de s'abandonner à un simple exercice de nostalgie mais plutôt de se souvenir d'une période faste de la littérature et de la poésie avec l'idée de la retrouver. Car il faut bien le dire, lorsque nous nous livrons à une comparaison avec les temps actuels, le constat n'est pas en notre faveur. C'est un profond sentiment de perte qui nous envahit. A chacun d'entre nous de tenter d'en analyser les causes, elles relèvent autant de la société qui a changé que des individus qui la composent. Ce que nous pouvons déjà dire pourtant, c'est que Jean Ballard étaient animé par un grand désintéressement et une générosité qui lui faisaient oublier sa propre personne. Il ne faisait pas non plus la chasse aux subventions publiques mais cherchait plutôt un financement privé. Le portrait que fait de lui Edmonde Charles-Roux est à méditer.
Complément :
- Sur le rôle joué par André Gaillard aux Cahiers du Sud.
Complément :
- Sur le rôle joué par André Gaillard aux Cahiers du Sud.
C'est qu'il ne suffit pas d'écrire pour être poète. La poésie est un don, une grâce. Et, de ce côté-là, nous sommes bien au temps des vaches maigres !
RépondreSupprimerAndré Lombard.
Les poètesses et poètes talentueux sont toujours là mais peut être manquent ils de moyens pour se faire connaître et publier?
RépondreSupprimerL'action de l'état envers la culture est à repenser ainsi que le rôle des médiateurs culturel.les concepts ,directives qui servent à faire briller certaines municipalités ne servent peut être pas les jeunes talents?
Sans doute la poésie n'est-elle plus exactement où on s'attend à la trouver. Peut-être faut-il la chercher avec plus de curiosité qu'"avant" ?
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