Le 29 mai 1997, Les Cahiers de Garlaban publiaient Le Cantique des Cantiques dans une traduction en provençal de Robert Allan.
Ce recueil faisait suite aux Quatre Pouèmo Chausi publiés le 30 juin 1995. Cette adaptation en vers libres provençaux était chère au coeur du poète qui s'en expliquait en quatrième de couverture.
En voici la traduction en français :
L'essai de restitution du Cantique des Cantiques que nous vous soumettons aujourd'hui, en insistant sur le mot "essai", constitue la réaction de Robert Allan à toutes les déceptions qu'il a ressenties entre, environ, le début de son adolescence et l'orée de son troisième âge, en lisant toutes, disons presque toutes, les traductions de ce poème qu'il a eu la chance de connaître, que ce soit en français, en italien, en espagnol ou en occitan. Déceptions d'autant plus difficiles à supporter que, notoirement, les meilleurs spécialistes des langues et littératures du Proche-Orient, considèrent le Cantique des Cantiques comme le sommet du génie verbal des peuples sémites et de ceux qui les entourent. Ceci dit, n'allez pas, amis lecteurs, prendre mal l'absence, du texte de R. Allan, de la moindre référence particulière, nom de personne ou de lieu. En effet, écrit il y aura bientôt trois mille ans, le Cantique des Cantiques est, à ses yeux, aussi actuel qu'intemporel, comme au temps où son auteur le conçut. Et maintenant, c'est à vous de juger si R. Allan a réussi son essai de restitution de ce merveilleux poème.
L'essai de restitution du Cantique des Cantiques que nous vous soumettons aujourd'hui, en insistant sur le mot "essai", constitue la réaction de Robert Allan à toutes les déceptions qu'il a ressenties entre, environ, le début de son adolescence et l'orée de son troisième âge, en lisant toutes, disons presque toutes, les traductions de ce poème qu'il a eu la chance de connaître, que ce soit en français, en italien, en espagnol ou en occitan. Déceptions d'autant plus difficiles à supporter que, notoirement, les meilleurs spécialistes des langues et littératures du Proche-Orient, considèrent le Cantique des Cantiques comme le sommet du génie verbal des peuples sémites et de ceux qui les entourent. Ceci dit, n'allez pas, amis lecteurs, prendre mal l'absence, du texte de R. Allan, de la moindre référence particulière, nom de personne ou de lieu. En effet, écrit il y aura bientôt trois mille ans, le Cantique des Cantiques est, à ses yeux, aussi actuel qu'intemporel, comme au temps où son auteur le conçut. Et maintenant, c'est à vous de juger si R. Allan a réussi son essai de restitution de ce merveilleux poème.