C'était il y a un siècle, le 5 février 1916 avait lieu la première soirée dadaïste au "Cabaret Voltaire" à Zurich. L'occasion nous est donnée de nous souvenir d'un des principaux protagonistes et fondateurs du mouvement, Tristan Tzara. Voici tout d'abord un bref extrait d'un entretien avec Pierre Dumayet où il relate les circonstances et le sens de la naissance de Dada ainsi que ses liens avec le Surréalisme.
Pour poursuivre écoutons ce premier poème de L'Homme approximatif paru pour la première fois en 1931.
Compléments :
Je remarque, ces jours-ci, la mise à l'honneur de Tristan Tzara à l'occasion du souvenir de la 1ère soirée "dada" au Cabaret Voltaire à Zurich. Hors, je n’ai pas entendu évoquer le nom de Jean Arp, poète, sculpteur et peintre, pourtant protagoniste du mouvement « dada » avec l’Allemand Hugo Ball qui loua une taverne à Zurich en 1916 qui devint centre d’activités artistiques. Je souhaite souligner que Jean Arp faisait partie de l'équipe d'animation avec Tzara et Janco et qu’il s'y montra très actif défenseur de l'art abstrait avec, notamment, l'interprétation d'un extrait d'Ubu Roi d'Alfred Jarry. Les artistes rassemblés publieront une revue internationale qui paraitra à Zurich sous le nom "Dada". La simplicité de Jean Arp apparaît dans ses textes, ses illustrations et le choix de ses matériaux. Ce fut un grand travail et une aventure révolutionnaire et, avec sa compagne Sophie Taeuber, ils vont donner toutes leurs forces et leur enthousiasme à « dada ». Arp ralliera ensuite le mouvement des Surréalistes en 1924, qui représentera pour lui le prolongement de "dada". Il gardera des méthodes de travail héritées de "dada" pour des raisons profondes de son attachement au mouvement. Période fondamentale pour toute son activité artistique. FRS
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