Nous terminons ce mois en compagnie d'Andrea Genovese, en évoquant quelques unes de ses pièces qui ont été jouées à Lyon la ville où il réside depuis 1981. Nous continuons ainsi, comme nous l'avons déjà fait avec Charles Galtier et Hasan Erkek, à montrer les liens étroits qui ont toujours existé entre la poésie et le théâtre.
"La Compagnie LE FORUM a le plaisir de vous inviter à découvrir la pièce d'Andrea GENOVESE dans laquelle, avec une désinvolture qui dépasse sa manière sicilienne, il nous fait un exposé mélo-tragico-comique de sa vision très singulière du monde d'aujourd'hui et ses controverses, ses cruauté et ses intérêts.
En effet, dans sa pièce BECQUEREVES 89, Andrea Genovese, à travers l'histoire d'un personnage simple d'un village sans importance nous fait vivre la drame auquel chacun de nous désormais est exposé aujourd'hui, puisque nous devons tous, d'une manière ou d'une autre, souffrir les conséquences de notre avancée technologique ou "scientifique".
Parler sur le nucléaire ou la recherche contre le cancer ou le sida est chose commune aujourd'hui, ce qui l'est moins, c'est de parler de la manière dont Andrea Genovese l'a fait, c'est-à-dire avec une violence comique, tragique et mélo à la fois" écrivait Angelo AYBAR en 1990.
En effet, dans sa pièce BECQUEREVES 89, Andrea Genovese, à travers l'histoire d'un personnage simple d'un village sans importance nous fait vivre la drame auquel chacun de nous désormais est exposé aujourd'hui, puisque nous devons tous, d'une manière ou d'une autre, souffrir les conséquences de notre avancée technologique ou "scientifique".
Parler sur le nucléaire ou la recherche contre le cancer ou le sida est chose commune aujourd'hui, ce qui l'est moins, c'est de parler de la manière dont Andrea Genovese l'a fait, c'est-à-dire avec une violence comique, tragique et mélo à la fois" écrivait Angelo AYBAR en 1990.
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La pièce était présentée ainsi : " Une jeune femme raconte... souvenir lointain, rêve éveillé ou simple délire ? De la cale au pont d'un bateau, quatre personnages se croisent, se scrutent, s'apprivoisent. La narratrice, dernière arrivée à bord, pénètre avec curiosité et inquiétude dans un huis-clos insolite.
Entre fantaisie, mythologie et histoire déformée, , une rêverie poétique intimiste et amusante où toute tentative d'explication rationnelle est vouée à l'échec.
Avec cet étrange "paradoxe du comédien", Andrea Genovese nous livre un nouveau témoignage de sa créativité littéraire et de son univers drôle et féérique".
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Cette pièce a été jouée dès 1996 : "Une ribambelle de personnages loufoques se réunissant à l'Aquarium Paroissial, dans une atmosphère de frénésie artistique, à l'occasion du vernissage de la bitte sculptée par Jean de la Croix-Rousse.
Ce "mystère religieux", dont l'histoire peut se passer dans n'importe quelle ville "internatiobanale" de l'hexagone, est un pamphlet délirant sur la vie culturelle française, une satire drôle et amère des institutions et des créateurs dans la ronde des subventions et des renvois d’ascenseurs".
Voici ce qu'en a dit la Presse :
" Il y a dans cette écriture une qualité de prononciation qui relève de la tradition humaniste, comme celle que connut Lyon en ses belles heures, quand les artistes imprimeurs et poètes osaient faire ce qu'ils pensaient devoir faire : il y a chez Genovese du Dolet, du Gryphe (acéré), de la Belle Cordière et surtout du Rabelais. Rire, drôlerie et invention verbale inépuisable " (Judith Malla, Lyon-Off)
"La vie de Paroisse ? Délicieusement épouvantable. Une talentueuse fête des mots qui dit l'interdiction de toute parole qui ne soit bénie... Un poème scatologique et eschatologique que décrypteront avec délices les paroissiens fidèles" (Marielle Créac'h, Lyon Poche)
" Une fable satirique. Un pamphlet envoyé à la face bouffie de nos décideurs" (Nicolas Blondeau, l'Extraordinaire)
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Ces quelques éléments ne sauraient rendre compte de toute la production théâtrale d'Andrea Genovese, dont on trouvera la bibliographie complète sur la page Wikipedia qui le concerne. C'est à cinquante-deux ans qu'il s'est lancé dans cette aventure à propos de laquelle il racontait dans un article de Lyon-Figaro paru le jeudi 23 mars 1989 : " Ça n'a pas été difficile. D'ailleurs, ça s'est fait un peu par hasard. Je suis né à Messine. Comme tout mes compatriotes, j'ai un tempérament théâtral, la tragédie dans le sang. Un des fondateurs du théâtre moderne n'est-il pas Pirandello ?"
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