Voici pour terminer cet hommage à Fernand Moutet, un poème que je lui avais dédié et qu'André Resplandin avait traduit en provençal. Ce poème a été publié dans le n° 53 (hiver 1993) des Carnets de l'Astrado prouvençalo.
Douces musiques
qui tintaient dans mon cœur
je connais votre compositeur
Ses mélodies ont conservé
le goût sucré de son enfance
La brise marine
nous apporte ses arpèges
à chaque goéland
est accrochée une note
Une harmonie de voix
enveloppe ses ferveurs
Avec lui
le monde est devenu offrande
il a l’affectueux visage
de son épouse.
Fernand et Rolande |
MUSICO DOUÇO
Musico douço
que dindavon dins moun cor,
sabe voste coumpousitor.
Si meloudìo
an seva
la sabour dóu mèu d'enfanço
L'aureto marino
nous adus sis arpejado,
à cade gabian
uno noto es gafado.
Uno armounìo de voues
agouloupo si fervour.
Em' éu
lou mounde es vengu douno,
aguènt l'afetuous carage
de sa mouié.
DOUCES MUSIQUES
Douces musiques
qui tintaient dans mon cœur
je connais votre compositeur
Ses mélodies ont conservé
le goût sucré de son enfance
La brise marine
nous apporte ses arpèges
à chaque goéland
est accrochée une note
Une harmonie de voix
enveloppe ses ferveurs
Avec lui
le monde est devenu offrande
il a l’affectueux visage
de son épouse.
Jean-Luc Pouliquen
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